« Au moment de la diffusion télévisée du Manifeste, des débats se tiennent dans les amphithéâtres et les cafés étudiants au sujet du Front de libération du Québec [FLQ]. C’est une période de grande effervescence à l’Université de Montréal », souligne le journaliste Marc Laurendeau, qui était étudiant à la maîtrise au Département de science politique au moment de la crise d’Octobre.
En vertu de son contenu idéologique chargé qui évoque la lutte des classes en plus de l’indépendantisme, le Manifeste provoque des discussions enflammées parmi les étudiants et leurs professeurs mais « jamais de débordements », selon M. Laurendeau.