(…) Patrice Groulx nous raconte ainsi le combat surhumain que M. Garneau a livré pour publier son ambitieuse Histoire du Canada, à partir de 1845. Travailleur acharné, indépendant des partis politiques, en butte à l’indifférence des Canadiens anglais et à l’hostilité ouverte du clergé canadien-français, celui-ci met tout en jeu pour arriver au bout de cette œuvre immense, lui qui s’est donné la mission de faire mentir Lord Durham, qui avait osé écrire que les Canadiens français formaient « un peuple sans histoire ».