Parce que vous apprenez de façon continue tout au long de votre vie, vous avez le droit à une reconnaissance officielle de vos compétences dès lors que vous en fournissez la preuve. Tel est le principe sur lequel se base le Service de reconnaissance des acquis expérientiels (SRAE) de la Faculté de l’éducation permanente. Le SRAE permet aux étudiants d’obtenir une exemption pour un ou plusieurs cours, s’ils font la preuve qu’ils ont atteint les objectifs du cours grâce à leurs expériences et leur formation.
Critères exigés
Le critère d’admissibilité ? Avoir travaillé au moins trois ans et être admis dans un programme de la FEP.
« J’ai été soutenue et encouragée tout au long du processus. La marche à suivre était claire. Je suis fière d’avoir réussi à faire valoir mon expérience de travail et les connaissances que j’avais accumulées au fil des années. Cela m’a permis de réduire de manière significative la durée de mon certificat.», affirme Chantal Alarie, une étudiante qui a fait appel au Service de la reconnaissance des acquis expérientiels (SRAE) de la Faculté de l'éducation permanente.
Tel un portfolio
Pour Jean-Pierre Lefebvre, responsable du SRAE, en mettant l’accent sur ses compétences et en apportant des preuves matérielles de ses réalisations, l’étudiant peut, grâce à un document synthèse qui prend la forme d’un portfolio, décrire de manière succincte ses expériences de travail. Le processus, qui demande une quinzaine d’heures environ, diminue de façon tangible la durée du parcours universitaire. En marge du portfolio, une autre option est offerte, soit la réalisation d’une épreuve pratique de trois heures.
Selon monsieur Lefebvre, les candidats surestiment à tort la somme de travail exigée. Certes, le processus est rigoureux, mais ultimement beaucoup moins long et exigeant qu’un cours de 3 crédits.
Conditions d'admissibilité
Les étudiants qui souhaitent se prévaloir du service peuvent le faire en tout temps, pourvu qu’ils soient inscrits au programme d’études pour lequel la demande est déposée.
Article paru dans le 24 heures du 11 octobre 2016
