C’est une fois double diplômée au 2e cycle qu’Andréanne St-Gelais a décidé de se spécialiser dans le domaine des relations publiques à la Faculté de l’éducation permanente (FEP). À la tête de l’organisme Le Collectif social et pourtant déjà très sollicitée, elle a réussi son défi. Pour son plus grand bonheur.
“J’ai choisi de faire ce certificat de 1er cycle afin de développer des compétences plus spécifiques en relations publiques. L’organisme que je dirige, Le Collectif social, est souvent sollicité par les médias sur la prévention des violences sexuelles,” explique Andréanne St-Gelais. Après avoir complété deux maitrises, la première en physiothérapie à l'Université de Montréal et la seconde en administration publique à l’École nationale d’administration publique, cette directrice d’un organisme à but non lucratif (OBNL) a trouvé la formation complémentaire dont elle avait besoin avec le certificat de relations publiques de la Faculté de l’éducation permanente.
Créé en 2021 à Montréal, cet OBNL, propulsé par l’Alliance pour la santé étudiante du Québec, œuvre à l’échelle canadienne pour la prévention des violences sexuelles chez les jeunes de 18 à 35 ans. À sa direction depuis le début, Mme St-Gelais y gère aujourd’hui une équipe de sept personnes ainsi qu’un portefeuille important d’activités mises en place dans les cégeps, les universités, mais aussi dans les bars et les festivals partout au Canada.
Le Collectif social est notamment à l’origine de la campagne et du protocole d’accréditation “ Commande un Angelot ”. Grâce à un programme de formation du personnel œuvrant dans les bars et les festivals, cette initiative vise à prévenir les violences à caractère sexuel en offrant une voie de secours à toute personne en danger. En utilisant ce code préétabli, soit commander un cocktail nommé “Angelot”, il est possible de signaler discrètement que l’on a besoin d’aide au personnel formé pour intervenir.
Conciliation travail-études
Quand la directrice a compris qu’elle avait besoin d’acquérir des compétences en relations publiques, l’organisme pour lequel elle a contribué au lancement était en pleine expansion. La possibilité de suivre des études à la FEP tout en travaillant a donc fait toute la différence.
“Je ne pouvais pas me permettre de faire une pause au niveau professionnel pour étudier et la manière dont les cours sont offerts dans le certificat de relations publiques, majoritairement le soir ou la fin de semaine, permet vraiment la conciliation travail et études”, explique la diplômée de la FEP. Cette flexibilité lui a également permis d’exprimer son plein potentiel puisque l’excellence de ses travaux académiques a été soulignée par le Prix du doyen qui a reconnu son mérite exceptionnel.
Andréanne St-Gelais a également profité du fait que les programmes de la FEP sont vraiment pensés pour les personnes en activités. Donnés par des professionnels et professionnelles du milieu des communications, les cours de son programme étaient suivis, en grande majorité, par des personnes déjà sur le marché du travail. “La clientèle étudiante est donc plus mature et possède déjà une certaine expérience professionnelle”, souligne la directrice d’OBNL.
“C’est intéressant de voir les parcours professionnels des autres en classe, c’est beaucoup plus facile pour planifier les rencontres pour les projets ou travaux de groupe et cela permet aussi de développer ses contacts !” Quand les adultes ayant une activité professionnelle sont majoritaires dans un cours, les attentes et les contraintes horaires sont différentes. Il est donc plus facile de concilier études et travail. À la FEP, les défis de la conciliation travail-études font partie du quotidien de la plupart des étudiants et étudiantes.
Alors que les enjeux de la prévention des violences sexuelles chez les jeunes sont aujourd’hui omniprésents dans l’actualité, Andréanne St-Gelais apprécie la vision stratégique et la méthodologie qu’elle a acquises au cours de son certificat de relations publiques à la FEP. Ce diplôme de l’Université de Montréal lui a aussi permis d’obtenir le grade de baccalauréat en y cumulant deux certificats qu’elle avait auparavant obtenus à l’Université de Laval.
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