D’abord décidée à suivre des études scientifiques pour accomplir son rêve de devenir vétérinaire, Audréanne Lapointe a finalement réalisé que ces études ne comblaient pas toutes ses attentes. Elle s’est alors découvert une autre voie.
Tant qu’on ne choisit pas, tout peut arriver ! C’est en quelque sorte la ligne de conduite qu’a suivie Audréanne dans son parcours d’études, sans savoir qu’elle allait trouver sa voie grâce à la Faculté de l’éducation permanente (FEP). Passionnée par le monde animal dans son ensemble et plus particulièrement par les chats, la cat lady, c’est ainsi qu’elle se définit, avait en tête de suivre des études de vétérinaire. Problème. Au secondaire, elle a longtemps hésité entre son rêve et un parcours tout à fait différent, celui des communications. « On arrive en secondaire cinq et il faut faire un choix. J’ai alors pris la direction des communications », explique Audréanne. Un choix qu’elle assume complètement, car le monde des communications la passionne tout autant. Manque de recul ou regrets anticipés ? Le fait est que la cat lady ne veut pas voir son rêve d’adolescente lui échapper. « J’ai fait une session en communication, mais j’avais déjà des regrets, puis j’hésitais, je ne savais pas si c’était fait pour moi. Je voulais absolument aller essayer les sciences de la nature, pour parvenir à mon rêve d’enfant, devenir vétérinaire. » La suite ? Nul besoin d’être devin pour savoir que chiens et chats ne seront pas le centre de ses préoccupations professionnelles futures.
La communication, Une alternative puis une confirmation
Deux ans se sont écoulés depuis qu’Audréanne a bifurqué vers un diplôme d’études collégiales en sciences de la nature. Plutôt que de s’entêter, la jeune montréalaise décide une nouvelle fois d’arrêter ses études. Peur d’échouer, peur d’abandonner plus tard et de ne pas aller jusqu’au bout. Il n’y a pas de vie sans erreur, comme il n’y a pas de cahier sans rature. Et comme pour boucler la boucle, elle décide de revenir vers le monde des communications avec une idée bien précise : se lancer dans l’aventure d’un baccalauréat en communication option télévision à l’UQAM. « Je suis quelqu’un qui aime écrire, lire et qui s’intéresse au monde des communications que ce soit la télévision, la radio, les journaux… Puis j’y excelle beaucoup plus qu’en sciences de la nature, explique Audréanne. Je voulais faire du montage vidéo, j’ai donc postulé et j’étais pratiquement certaine d’être acceptée. » Pratiquement, là est le problème. Dans un bac aussi contingenté, difficile de se faire une place, même si les notes suivent. Une nouvelle désillusion pour Andréanne.
Une autre option s’est offerte à elle. Trouver un programme dans lequel elle pouvait s’épanouir rapidement. « Pour la majorité des certificats de l’UQAM, les inscriptions étaient closes. Quand j’ai regardé pour l’UdeM, j’ai vu que les dates limites de la FEP étaient beaucoup plus flexibles. Je savais que je voulais rester dans ce domaine, mais je n’étais pas fixée sur la discipline précise des communications que je souhaitais approfondir. » Audréanne a fait le choix d’intégrer un certificat qui lui permettrait de découvrir plusieurs facettes de la communication, « pour m’ouvrir tous les champs possibles ». Elle a fait le choix de suivre les cours du certificat en communication appliquée pour sa palette de cours : photographie, montage vidéo, relations publiques… Relations publiques ?
La découverte des relations publiques à la FEP
C’est à peu près l’effet que les relations publiques ont eu sur Audréanne. Si elle avait choisi son certificat en communication appliquée en plan B, selon elle, le fait de parcourir en long et en large le domaine des communications lui a permis de découvrir sa voie lorsqu’elle a suivi le premier cours en rédaction et communications publiques, basé sur les relations publiques. « Finalement mon premier choix d’orientation à l’issue de mon certificat à la FEP n’était plus le bac en communication option télévision, mais option relations publiques. » Après avoir terminé son certificat en relations publiques avec mention, Audréanne a commencé son baccalauréat à l’UQAM en 2022. Un bac qu’elle a choisi en pleine connaissance de cause et qui la mène là où elle le souhaite. Avec une petite cerise sur le gâteau. « Au-delà des connaissances que j’ai acquises, mon certificat à la FEP m’a permis de me faire créditer des cours pour mon bac », précise, sourire aux lèvres, la future bachelière.
Pour Audréanne, comme pour d’autres, l’expérience vécue à la FEP a changé sa vie. « Pour moi, la FEP a été une entrée en douceur à l’université et un excellent tremplin pour bien préparer mon baccalauréat actuel, car je sortais juste du Cégep. Grâce au certificat je me sens vraiment outillée dans mon programme, il y a énormément de choses que j’ai déjà parcourues, explique-t-elle. J’ai été confronté à un monde d’adultes. Des étudiantes et étudiants qui étaient déjà dans le monde du travail. J’ai mûri plus vite. C’est très formateur. » Le certificat réussi à la FEP, lui a également apporté plus de confiance dans ses prises de décision. « J’ai choisi le bon certificat, j’ai excellé et j’ai découvert ma voie ! Le certificat en communication appliquée a confirmé ce que je voulais faire. Une fois le premier cours commencé, le chemin s’est tracé tout seul, je n’avais qu’à le suivre, je savais où j’allais. »
Le certificat en communication appliquée est désormais fermé à l’admission. Découvrez le nouveau certificat en création et en gestion de contenus.