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Gagnez en compétences, comme Kristofer

Kristofer Dozois

Kristofer Dozois

Kristofer Dozois s’est très vite fait une place au sein de sa communauté dans le but d’aider son prochain. Une qualité exemplaire pour ce jeune homme qui ne croyait pas en ses capacités jusqu’à ce qu’il goûte à la réussite dans ses études universitaires.

Devenir policier, porter l’uniforme. Un rêve de petit garçon pour certains, une fierté pour d’autres. « À dix-sept ans, je voulais devenir policier, alors j’ai essayé la technique policière à la sortie du secondaire. Malheureusement, je n’ai pas été accepté à cause du test de natation. » Son rêve déchu, Kristofer ne s’est pas découragé et a réussi à sortir la tête de l’eau en se posant une question essentielle : comment pourrais-je m’impliquer d’une autre manière au sein de ma communauté ? C’est en 2012 que le jeune montréalais découvre les premiers éléments de réponse. « Cette année-là, il y a eu des inondations dans le coin de Saint-Jean-sur-Richelieu. Les forces armées canadiennes ont été appelées pour aider la communauté face aux crues printanières. C’est là que j’ai réalisé que c’était une organisation qui rejoignait mes valeurs. J’ai toujours voulu aider les gens dans le besoin, donc c’est sans hésiter que je me suis lancé dans l’aventure. »

Kristofer rejoint les forces armées en rentrant comme réserviste. Une véritable vocation, car l’armée l’a toujours suivi depuis, à travers son parcours et ses différentes expériences. « L’avantage d’être réserviste, c’est qu’on est citoyen-soldat, donc j’alterne entre des engagements à temps plein pendant des semaines et à d’autres moments juste quelques jours par mois, ce qui me permet aussi de me concentrer sur d’autres projets. Il y en a vraiment pour tous les goûts. » Alors qu’il travaille à temps partiel comme réserviste et comme agent de sécurité à l’université McGill, Kristofer se met à rêver d’études. Il fréquente une université dans le cadre de son travail et cela lui donne envie de se lancer. Il se met donc en marche et décroche un diplôme d’études collégiales en sciences humaines au Cégep André-Laurendeau de LaSalle. « Après mes études en sciences humaines, j’ai voulu entrer à l’Université de Montréal en neurosciences cognitives. J’ai été admis, mais ça ne m’a pas plu », se souvient Kristofer, qui plonge alors dans une nouvelle phase de réflexion.

Le certificat en leadership militaire de la FEP pour relancer sa carrière

En 2018, Kristofer décide de s’inscrire à nouveau au Cégep André-Laurendeau, mais cette fois en électronique industrielle. En parallèle avec son service militaire, il accède à une qualification élémentaire en leadership qui lui permet d’être promu au grade de caporal-chef dans les forces armées. « Je commençais à avoir plus de responsabilités, à gérer des individus et des équipes. Ça m’a fait me rendre compte de mon potentiel, ça a apporté un changement positif au sein de mon organisation personnelle. Ça a éveillé mon intérêt pour la gestion. » En se renseignant sur le sujet, il tombe sur le certificat en leadership pour militaires à la Faculté de l’éducation permanente (FEP). C’était en 2020. Cerise sur le gâteau, Kristofer apprend qu’il peut faire la reconnaissance des acquis pour certains cours. Dans son cas, en raison de ses différentes formations militaires et d’autres formations en gestion d’équipe, on lui reconnaît cinq cours sur dix, ce qui lui exempte la moitié des cours de son programme. « J’étais en dernière année de mon diplôme d'études collégiales en électronique industrielle. Au mois de mai 2021, j’avais mes examens et j’enchainais avec mes cours à la Faculté de l’éducation permanente le même mois. Je ne regrette tellement pas mon choix, car grâce à ce certificat j’ai compris que je pouvais suivre des études universitaires avec brio ! »

Grâce à ses études collégiales en électronique industrielle, Kristofer obtient un nouveau travail, mais doit s’exiler en Estrie vers la fin de 2021, à environ 130 km de Montréal. Heureusement, il peut poursuivre son certificat en ligne. « J’ai vite réalisé que le domaine de l’électronique industrielle ne me plaisait plus autant. J’avais découvert la gestion et c’est ce que je voulais faire. » Après quelques mois, il quitte son nouvel emploi et se consacre à ses études, à la gestion et aux forces armées. Pouvoir concilier ses études à Sherbrooke et travailler en même temps a été un point déterminant dans le choix et l’organisation de Kristofer. « L’horaire hybride de ce cours a fait toute la différence. Ce ne sont pas toutes les universités qui peuvent offrir cela, explique-t-il. Ça a été assurément un facteur déterminant dans la réussite dans mon projet d’études. »

Son certificat en poche, en septembre 2022, il entreprend un baccalauréat en administration des affaires (concentration finances) à l’université Bishop’s à Sherbrooke. Point non négligeable, l’université Bishop’s reconnaît son certificat à l’intérieur de son baccalauréat, ce qui lui permet d’accélérer son parcours en vue d’obtenir son grade de premier cycle. Pour être officier au sein des forces armées, il faut avoir réussi des études universitaires et détenir au moins un baccalauréat. « Je n’aurais jamais pensé que les études universitaires étaient pour moi, donc je ne pensais pas pouvoir m’inscrire au baccalauréat un jour et encore moins occuper un poste d’officier », explique Kristofer, fier et heureux d’en être là aujourd’hui.

« J’ai grandi avec l’idée que l’université était pour les autres »

La FEP a développé son estime de lui et la confiance en ses propres habiletés d’analyse. « Je suis le premier de ma famille à étudier à l’université. J’ai grandi avec l’idée que l’université était pour les autres. Donc, de pouvoir accéder à ce certificat m’a ouvert les yeux. Il y a vraiment un monde de possibilités, il suffit d’avoir le courage de se lancer. »

Pour que le bonheur s’installe et reste, il faut que la peur s’en aille. À l’instar de Kristofer, il faut toujours persévérer. « Il y a des choses difficiles, des étapes pas faciles à passer, mais si on sent au fond de nous qu’on n’est pas à notre place, alors il ne faut pas avoir peur de faire le saut et d’essayer autre chose. Plus jeune, j’écoutais Rémi Gaillard, un humoriste français, et à la fin de ses vidéos il terminait toujours en disant que c’est en faisant n’importe quoi, que l’on devient n’importe qui. Ça résonne encore à ce jour en moi, parce que justement, j’ai eu de multiples expériences, je n’ai jamais eu peur d’essayer de nouvelles choses et c’est cela qui m’a permis d’être comme je suis aujourd’hui. Je n’ai pas peur de la nouveauté, je n’ai pas peur d’innover. » Kristofer se projette déjà. Il veut à tout prix réussir son baccalauréat de la meilleure des façons. Il a pour objectif de le terminer en 2025, précisément à Noël 2025. Un beau cadeau en perspective.

Pour en savoir plus sur le certificat en leadership pour militaires.


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