Avoir des convictions, vouloir les exposer puis les utiliser dans le but d’améliorer le quotidien de ses concitoyens prend une bonne dose d’altruisme, de générosité et de courage. Jessy Léger en est parfaitement consciente et est encore mieux outillée aujourd’hui avec l’obtention de son diplôme en relations publiques.
Quand on la voit arriver, rien de surprenant, Jessy Léger a la tête sur les épaules au sens propre. Et plus on creuse, plus on décèle ses intentions et le sens figuré de l’expression qui lui sied. La Montréalaise veut poursuivre une carrière en affaires publiques et relations gouvernementales. Une réalisation qu’elle peut désormais entrevoir grâce à son certificat de relations publiques qui est venu compléter son parcours académique. Elle voit son avenir déjà tout tracé ! Comme elle a toujours voulu aider les autres, Jessy a logiquement décidé de faire un DEC en intervention en délinquance.
Elle a travaillé dans le milieu communautaire comme intervenante pour les femmes en situation d’itinérance, pour l’organisme Chez Doris, à Montréal. Par le biais de cette expérience, elle s’est rendu compte que les moyens pour venir en aide aux femmes marginalisées étaient peu développés, ce qui l’a convaincu de faire des études en politique et en droit. Elle voulait se procurer des outils pour tenter d’améliorer le quotidien de ses contemporaines qui subissent crise du logement et situation d’itinérance. « J’ai fait des stages, notamment dans un organisme non gouvernemental, au bureau international du droit des enfants, mais j’y ai découvert une vision différente, qui n’était pas la mienne. Donc, je me suis tournée vers la politique municipale, pour laquelle je me sens plus concernée. Think globally act locally (NDLR : penser globalement, agir localement) », explique la Drummondvilloise de naissance.
Une fois sa décision de faire carrière dans la politique prise, Jessy a voulu optimiser ses compétences et ses moyens pour mener à bien son avenir professionnel. « En politique on doit savoir gérer son image ou gérer une crise, je voulais donc vraiment maitriser les communications et savoir développer des relations de confiance avec des partenaires. » De ce fait, il était primordial qu’elle se tourne vers une formation adaptée à ses besoins.
Un certificat sur mesure
Après son baccalauréat en criminologie à l’Université d’Ottawa, elle choisit de suivre une maitrise en sciences politiques et droit international à l’UQAM. Mais Jessy, attachée politique pour la ville de Laval à cette époque, ne se sent pas encore complètement apte à exercer son métier en toute confiance. C’est à ce moment-là qu’elle entend parler du certificat de relations publiques à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal. En 2020, en pleine crise de Covid-19, elle se lance. « C’était vraiment du concret, ça correspondait à mes besoins en tant qu’attachée politique. Je voulais tout savoir ! Comment rédiger des messages clés, comment passer les entrevues, maitriser les relations médias, comment créer et gérer des dossiers de presse, les tenants et les aboutissants lors d’un évènement… », explique Jessy tout en vantant la flexibilité de la FEP. En conjuguant travail et études, Jessy décide d'étudier à temps partiel, en soirée ou en fin de semaine. « J’aime beaucoup le modèle hybride, cours en classe et cours en ligne, c’est très pratique. Puis les cours en soirée me permettaient de continuer mon activité professionnelle à temps plein. »
L’accès à la connaissance est une chose incontournable. Mais la possibilité de pratiquer en mettant à profit ses connaissances dans des cas concrets est un luxe, comme l’explique l’intéressée. « À l’intérieur d’un cours, on a travaillé sur un mandat avec le cabinet de RP Hill+Knowlton, l’un des trois plus importants à Montréal, où l’on devait traiter un cas concret. C’était vraiment passionnant, parce que ça nous emmène dans le monde réel et nous apprend le travail d’équipe. » Comme le souligne Jessy « le corps enseignant est très expérimenté, dans des domaines variés que ce soit en relations ou affaires publiques et en communications. »
La FEP, une alliée de taille
Jessy a reçu son diplôme à l’été 2022. « Cela m’a aidé à me donner confiance. Je désire ardemment que la société progresse et être son porte-voix est un rôle que je veux endosser », résume-t-elle avant d’encenser l’enseignement reçu et l’expérience vécue à la FEP. « Réseauter, c’est non négligeable. Le corps enseignant invite des intervenants qui connaissent le domaine et qui peuvent nous ouvrir des portes. Ils nous tendent la main quand on a des questions, ils nous proposent des stages voire des emplois. » D’ailleurs, pendant un cours, on lui a parlé d’un programme de mentorat qui l’intéressait beaucoup. Elle a décidé de mettre les chances de son côté et a été mise en contact avec l’organisation International Association of Business Communicators (IABC). Cette opportunité lui a permis d’avoir un mentorat pendant un an, gratuitement, avec une professionnelle des RP, tout en étudiant et en travaillant.
La suite ? Pour Jessy, tout est déjà clair, elle se dirige vers une carrière politique. Aujourd’hui, elle endosse le rôle de conseillère recherchiste chez PAA Conseils. « Éventuellement, j’aimerais faire le grand saut et présenter ma candidature pour les élections provinciales et ainsi défendre certains dossiers qui sont chers à mon cœur », déclare-t-elle, avant d’aller rejoindre une amie rencontrée sur les bancs de la FEP dans le cadre de son certificat, qui travaille dans une agence de relations publiques. Le réseau, il n’y a pas de secret !
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