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Se différencier tout au long de sa carrière avec un certificat en gestion pour Beethoven Hyppolite

Né au Québec dans une famille d’origine haïtienne, Beethoven Hyppolite a compris en grandissant à Saint-Amable, à 40 km au sud de Montréal, que la différence serait une constante dans sa vie. Grâce à son certificat en gestion appliquée à la police et à la sécurité ainsi qu'à ses talents naturels de communicateur, il n’a cessé de se distinguer et de faire la différence dans sa carrière de gestionnaire. Parcours de ce diplômé de la FEP qui se félicite encore, quinze ans plus tard, d’avoir investi ses soirées dans des études universitaires.

« Depuis 2008, mon certificat en gestion appliquée à la police et à la sécurité m’a toujours différencié des autres candidats dans le processus d’embauche”, reconnaît Beethoven Hyppolite, aujourd’hui gestionnaire de la sécurité chez Vantage Data Center à Montréal. Durant les quinze dernières années, c’est spécifiquement ce diplôme universitaire en gestion, complété en trois ans tout en travaillant, qui a fait la différence à trois reprises dans son cheminement de carrière. Pour tous les emplois de gestionnaire qu’il a décrochés, dans des milieux de travail aussi différents que la Ville de Montréal, la Sûreté du Québec et le centre de données où il travaille actuellement, la candidature de M. Hyppolite s’est toujours distinguée.  

À chaque étape de sa carrière de gestionnaire, ce diplômé de la Faculté de l’éducation permanente (FEP) a su se frayer un chemin, progresser et même se faire proposer une nouvelle position si intéressante qu’il en a quitté son emploi de chef d’équipe à la Sûreté du Québec. À ce moment-là, il était le seul des quatre candidats en lice possédant un diplôme universitaire en gestion appliquée à la sécurité. « On m’a confirmé ensuite que c’était ce qui avait fait toute la différence », raconte ce dernier.  

Compenser sa jeunesse relative par un diplôme de la FEP ?

Dix ans plus tôt, à peine son certificat en poche, il avait déjà pu décrocher un poste contractuel d’officier de sécurité à la Ville de Montréal pour les mêmes raisons. À seulement 34 ans, Beethoven Hyppolite s’était alors retrouvé à gérer près de 130 cols bleus chargés de la sécurité et de la surveillance des nombreux immeubles et installations de la Ville. La gestion en milieu syndiqué était un défi en soi pour lequel ses études à la FEP l'avaient très bien préparé.

« J’ai pu compenser ma jeunesse relative, comparée aux autres gestionnaires qui avaient gravi les échelons, par mon diplôme et mon expérience du terrain », réalise-t-il aujourd’hui en ajoutant qu’il était seulement la seconde personne afro descendante à occuper des fonctions similaires dans son milieu de travail. Si la Ville de Montréal vient d’ajouter la diversité dans ses critères d’embauche de cadres afin d’atteindre la cible d’un sur quatre appartenant à des communautés sous-représentées dans ses effectifs, ce n’était pas encore le cas à l’époque. Selon lui, son diplôme, ses compétences et sa détermination ont également permis d’ouvrir cette porte.

Chargé alors de bâtir des ponts entre les cols bleus et la direction, Beethoven Hyppolite a mis à profit son talent naturel de communicateur mais aussi les compétences et habiletés que ses cours, sur la gestion de conflits par exemple, lui ont permis de développer pendant ses études à la FEP. « J’ai eu la chance d’avoir d’excellents chargés de cours, des professeurs motivés et motivants, tel que Serge Barbeau, un ancien directeur de la Sûreté du Québec », se souvient-il.

Encore impressionné par ce chargé de cours à la réputation inspirante, M. Hyppolite raconte avoir sauté sur l’occasion et passé le concours quand la Sûreté du Québec décide de diversifier ses rangs avec un programme spécial de recrutement. « J’ai rejoint la Sureté en comptant bien y faire carrière et une fois encore mon certificat a fait une différence.” Si ce n’avait été l’offre de son employeur actuel, il y serait encore.

La sécurité, un secteur à la recherche de gestionnaires avec des diplômes

Dans le secteur en pleine expansion de la sécurité publique et privée, les gestionnaires aguerris et formés sont difficiles à trouver. « Les opportunités d’emploi ne manquent pas, mais c’est difficile de trouver des candidatures qualifiées, le certificat de la FEP est donc un très bon investissement si l’on a déjà de l’expérience dans le domaine, pour monter les échelons”, souligne-t-il tandis qu’il cherche, lui-même, à recruter du personnel.

Aujourd’hui la carrière et la réputation de Beethoven Hyppolite dans le milieu de la sécurité sont bien établies. Alors que la profession et le secteur se complexifient, il n’a pourtant aucune intention de se laisser dépasser et poursuit des études pour obtenir un certificat en cybersécurité à HEC Montréal.  

Réfléchissant au chemin parcouru, il remarque qu’il a failli passer à côté du certificat, pourtant si déterminant dans sa carrière.  

Après son DEC en sciences de la nature au cégep du Vieux-Montréal, il avait commencé à étudier la biochimie, mais s’était mis à travailler pour une agence de sécurité pendant l’été. « J’ai vraiment accroché avec la sécurité, mais, en tant que fils d’universitaires ayant immigré d’Haïti, il était impensable que je ne poursuive pas mes études,” explique-t-il.  

« J’ai découvert le certificat de la FEP par hasard, c’est un cadet de police du SPVM que j’ai rencontré sur un évènement où je travaillais comme agent de sécurité qui m’en a parlé.” Quand M. Hyppolite a réalisé qu’il pouvait continuer à travailler tout en poursuivant ses études, il n’a pas hésité : « Je travaillais de nuit, de 23 h à 7 h du matin, mais comme les cours du soir se déroulaient de 19 h à 22 h, j’ai pu mener les deux de front. C’était dur, mais j’étais motivé.” Cet investissement est encore payant aujourd’hui. 

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