Pionnier de l’enseignement universitaire des relations publiques en français au Québec, la Faculté de l’éducation permanente rend hommage à monsieur Paul Dumont-Frenette.
Paul Dumont-Frenette fut le premier Québécois francophone à écrire sur les relations publiques et à promouvoir l’enseignement de cette pratique dans une institution universitaire. En effet, il fut le premier, au Québec, à réfléchir sur le métier de relationniste et à colliger les grandes règles de la pratique des relations publiques. Il croyait aussi qu’une certaine homogénéité de pensée était en train de se former tant au niveau du concept même de la discipline que sur le plan de l’exercice de la profession, et ce, à l’échelle internationale. Ses contacts se sont étendus à travers le Canada, les États-Unis, l’Amérique latine et l’Europe, autant de lieux où il établit et maintient des relations avec les plus grands spécialistes des relations publiques.
Par ailleurs, à l’instar de son ami et collègue américain Scott Cutlip, M. Dumont-Frenette était convaincu de la nécessité d’offrir un enseignement universitaire à ceux et celles qui se destinaient à une carrière en relations publiques. Pionnier de l’enseignement universitaire des relations publiques en français au Québec, Paul Dumont-Frenette donne son premier cours à l’automne 1964, à l’Université de Montréal.
Auteur et coauteur de plusieurs ouvrages importants en relations publiques entre 1970 et 1980, M. Dumont-Frenette a fait la majeure partie de sa carrière au Service des Relations publiques de la Société Radio-Canada, à Montréal.
Par ailleurs, Paul Dumont-Frenette a apporté sa collaboration à maints organismes philanthropiques et culturels y compris plusieurs associations nationales et internationales en relations publiques, dont il a reçu de nombreux prix et hommages.
Naissance à Saint-Hyacinthe (Québec) le 23 mai 1915.
À la fin des années trente, il fait ses premières armes dans le commerce de tissus où il acquiert une expérience pratique. Il passe ensuite au quotidien La Patrie à titre de reporter affecté aux expositions, aux congrès et aux visites de personnalités.
1943-1946
Il devient, à titre de stagiaire, secrétaire-publiciste de la Ligue Antituberculeuse de Montréal où sa tâche consiste à alimenter les journaux, les périodiques et la radio de communiqués, d’articles et de sketches dans le but d’étendre le rayonnement de cette œuvre sociale.
1946-1953
Il enseigne la philosophie, la géographie humaine, l’histoire générale et la langue française à l’école Universelle, au niveau des 10e, 11e et 12e années spéciales.
1953-1958
La direction de la Ligue Antituberculeuse de Montréal lui demande de se réintégrer au personnel avec les mêmes fonctions qu’auparavant, mais en mettant davantage l’accent sur la rédaction d’articles de fond portant sur le problème social de la maladie.
Durant ces années, Paul Dumont-Frenette est rédacteur pour plusieurs mensuels et hebdomadaires : Notre Temps, L’autorité, Le Samedi, Le Bulletin des Agriculteurs et La Femme.
Rédaction de textes radiophoniques pour Radio-Canada : Chez Miville, Nouveautés dramatiques, Le Théâtre populaire, ainsi que des présentations pour certaines émissions musicales. Participation, à titre d’intervieweur et de commentateur, à Carrefour et à Télé-62 et exécution de découpages de textes pour Lecture de chevet.
Après y avoir travaillé durant 22 ans, Paul Dumont-Frenette prend sa retraite officielle de Radio-Canada, en 1980, mais demeure conseiller spécial à la Formation et au Perfectionnement du personnel des Services français jusqu’en 1981.
Premier cours de relations publiques à l’Université de Montréal, le 7 octobre 1964, au sein de l’Extension de l’enseignement. Le cours de Paul Dumont-Frenette s’intitule tout simplement Les Relations publiques. Il donnera ce grand cours d’introduction à tous les ans jusqu’en 1976.
1968-1970
Le cours porte dorénavant le sigle RP100X et s’intitule Initiation aux relations publiques. La durée du cours passe de 40 à 60 heures, débutant en automne et se terminant au printemps.
1970
Création du Certificat de relations publiques de l’Université de Montréal qui offre ses premiers cours dont le premier, obligatoire, est toujours donné par Paul Dumont-Frenette. Son cours de 60 heures devient le RP100 et s’intitule Introduction aux relations publiques. Exercice de la profession.
1976
Paul Dumont-Frenette donnera son dernier cours en relations publiques durant le trimestre d’hiver 1976.
En 1971, monsieur Dumont-Frenette a été un des collaborateurs clé à la rédaction d’un des premiers volumes de relations publiques publiés en français au Québec :
En 1977, Paul Dumont-Frenette dirige une collection d’essais, dont plusieurs auteurs sont des sommités internationales des relations publiques, notamment Scott Cutlip et Albert J. Sullivan des États-Unis, Lucien Matrat de France, Lorenzo Blanco d’Argentine et Guido de Rossi del Lion Nero d’Italie.
En 1980, au seuil de la retraite, Paul Dumont-Frenette publie une remarquable synthèse de la pensée humaine en action.
Mérite d’excellence (réalisations exceptionnelles) de la Société canadienne des relations publiques, en 1965.
Prix El Chasqui de plata remis par la Fédération interaméricaine des associations de Relations publiques (FIARP) pour son travail exceptionnel comme spécialiste des relations publiques, en 1972.
La lampe de service (service à la profession) de la Société canadienne des Relations publiques, en 1975.
Prix d’excellence de l’Association des relationnistes du Québec en hommage à sa contribution remarquable au développement de l’enseignement, de la recherche et de la pratique des relations publiques au cours de sa carrière, en 1977.
En hommage au grand pédagogue et humaniste, la Société des relationnistes du Québec (SRQ), devenue en 2004 la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP), remet annuellement, depuis 1981, ses Prix Paul-Dumont-Frenette à l’occasion d’un concours destiné aux étudiants universitaires du Québec dont les travaux sont jugés exceptionnels par un jury de professionnels et d’universitaires.
Paul Dumont-Frenette meurt le 4 avril 1982. Il laisse dans le deuil sa femme Monique Chailler et leurs cinq enfants.
Les personnes et organisations suivantes ont toutes apporté leur soutien à l’élaboration de ces notes biographiques.
Dans le premier chapitre du livre Le destin des relations publiques (1977) intitulé « Communications intégrales, sources de relations publiques intégrées », Paul Dumont-Frenette écrit : « S’ils ne sont que des rédacteurs de communiqués, des distributeurs d’information à petite mesure, des quémandeurs d’espace publicitaire, des organisateurs de réunions, des porte-parole occasionnels de la direction, les praticiens des relations publiques doublent l’activité d’autres techniciens de la communication et n’ont pas de raison d’être propre. Ces activités ne leur sont pas étrangères, loin de là, mais leur somme ne constitue ni ne manifeste une entité professionnelle particulière. Si, par contre, épousant les normes de la communication intégrale, ils organisent de façon dynamique les échanges entre l’entreprise et ses divers publics; s’ils agissent comme interprètes dûment renseignés entre les deux parties et conseillent judicieusement la direction de leur entreprise au niveau des politiques et des objectifs, les praticiens des relations publiques auront une place bien identifiée et un rôle nettement reconnu au sein de la société. La vocation véritable des relations publiques est de favoriser, par une pratique efficace de la communication, l’insertion de l’entreprise ou de l’institution qui fait appel à leurs services dans la réalité communautaire ».
Dans la présentation du livre Le destin des relations publiques (1977), Dumont-Frenette écrit : « Nous sommes convaincus qu’une telle homogénéité est sur le point de s’établir, dans le respect de la diversité qui caractérise la vie de chacun des groupes où se réalisent les principes [des relations publiques] dans la pratique quotidienne. […] La collaboration de praticiens et d’enseignants d’Europe et d’Amérique […] s’inscrit dans les lignes du processus qui tend à donner au phénomène social de la communication les dimensions mondiales qui lui sont déjà acquises du point du vue technique. L’objectif de l’ouvrage [consiste] à exposer comment la discipline récente des relations publiques est en voie de s’intégrer au processus de la communication intégrale qui investit progressivement tous les champs de l’activité humaine ».
Selon PR Week, le professeur Cutlip est l’une des 10 personnalités les plus influentes du XXe siècle en relations publiques. Il fut un des premiers professeurs à introduire les relations publiques comme champ d’étude et de recherche universitaire, notamment à la University of Wisconsin School of Journalism and Mass Communication, à la fin des années quarante. Coauteur du classique « Effective Public Relations », dont la première édition parut en 1952 (et une 8e en l’an 2000), Scott Cutlip décède le 23 août 2000, 15 ans après sa retraite de la University of Georgia’s Grady College of Journalism and Mass Communication.
Le tout premier cours universitaire en relations publiques au Québec a été donné en 1948, à l’Université McGill, à Montréal, par Leonard L. Knott, consultant et membre fondateur de la Société canadienne des Relations Publiques (SCRP). M. Knott est l’auteur du livre The Public Relations in Profit, publié en 1955 chez McClelland Stewart (254 pages), ainsi que d’un recueil d’entreprise non publié portant le titre Plain Talk about Public Relations. Enfin, Leonard Knott fut également chroniqueur au journal The Gazette dans les années 80.
Dans une lettre datée du 3 septembre 1964, le directeur de l’Extension de l’enseignement, M. Jean Houpert, informe Paul Dumont-Frenette que plusieurs programmes ont été approuvés par les autorités universitaires, et lui demande de bien vouloir donner le cours Les Relations Publiques, du 7 octobre au 16 décembre 1964 et du 13 janvier au 10 mars 1965, pour un total de 40 heures de cours. Les honoraires prévus sont de quinze ($15,00) l’heure. Dans sa réponse à Jean Houpert, datée du 9 septembre 1964, Paul Dumont-Frenette écrit : « […] je serai présent à l’Université le mercredi soir 7 octobre pour mes deux premiers cours de 50 minutes. […] Permettez que je vous redise le bon souvenir que j’ai gardé de nos conversations et veuillez recevoir l’assurance de mon dévouement à la cause qui nous est commune ».
Paul Dumont-Frenette a présidé des comités et des sections de plusieurs associations : Ligue antituberculeuse de Montréal (1943-46, 1953-57); Comité provincial de défense contre la tuberculose; gouverneur de la chambre de Commerce des jeunes du district de Montréal (1957-1971); membre du Conseil d’administration de la Fédération des Œuvres de Charité canadiennes-françaises (1966-1970); membre de l’Union canadienne des journalistes de langue française; membre du Publicité-Club.
On peut lire dans le bulletin interne de Radio-Canada (Circuit-Fermé, 1er février 1971, F.C.) : « Ses voyages l’ont mené aux quatre coins du monde. Mais les pays d’Amérique du Sud l’ont pris en affection et il leur rend bien. Parmi les Latins il se sent chez lui car il parle couramment l’espagnol en plus de maîtriser l’italien, avec l’anglais et le français bien entendu, sans oublier l’hébreu qu’il peut tout au moins lire sans difficulté, ce qui surprenait fort les Juifs quand il est allé à Jérusalem et à Tel-Aviv ».
Le père de Paul Dumont-Frenette était journaliste et éditeur du journal La Tribune. Dans une entrevue accordée au journal interne de Radio-Canada (Circuit Fermé du 1er février 1971, F.C.), il dira : « J’ai le goût physique du livre à cause de ce « remugle » d’imprimerie qui m’est resté de ma petite enfance. Mon père était journaliste et il imprimait La Tribune à Saint-Hyacinthe. Comme ma famille logeait au-dessus de l’atelier, j’ai toujours dans le nez ce relent si particulier de colle, de plomb fondu et de papier fraîchement imprimé ».
Paul Dumont-Frenette se spécialisera aussi en théologie, en exégèse et en littérature avec les pères Dominicains, à Ottawa.
Notes biographiques. Service de la Documentation et Service des relations avec l’auditoire. Société Radio-Canada, 1964.
Idem.
Durant ces années, Paul Dumont-Frenette fera aussi de la traduction pour une maison de courtage et donnera des cours d’histoire générale et de français à l’École des Infirmières de l’Hôpital Saint-Luc.
Paul Dumont-Frenette se lance aussi dans l’édition au cours de ces années. Il publie sous l’étiquette « Éditions Dumonty » deux romans populaires par semaine et une revue mensuelle intitulée « Psychologie et personnalité ». Source : Service de la Documentation et Service des relations avec l’auditoire de la Société Radio-Canada (juin 1964).
En 1957, Paul Dumont-Frenette rédige les textes d’une série d’émissions intitulée Pierre Brave Cœur pour le poste radiophonique CKVL. De juin à septembre 1958, il écrit le scénario du film « Quand l’homme persévère » et assure la supervision du montage. Durant ces deux années, il enseigne l’histoire dans les classes de Belles-Lettres et de Rhétorique du Collège Notre-Dame.
En 1963, il rédige un texte intitulé « Radio-Canada, plaque tournante au carrefour des arts » dans La Revue française de l’élite européenne, no 148, janvier 1963, p. 83-86.
En 1964, il est également nommé président de la campagne conjointe des Services civils et des Sociétés de la Couronne au nom des quatre fédérations d’œuvres de charité de Montréal.
Dans une lettre adressée à tout le personnel de Radio-Canada (Division du Québec), et datée du 13 octobre 1970, monsieur Raymond David, vice-président et directeur général de la radiodiffusion française, annonce la nomination de Paul Dumont-Frenette au poste d’adjoint. Rappelant son entrée à la Société, le vice-président écrit : « […] Paul Dumont-Frenette a partagé ses heures de travail entre le journalisme, l’enseignement, la radio et les relations publiques, jusqu’à son entrée à Radio-Canada en 1958. Il y a exercé jusqu’à ce jour la fonction de délégué aux relations publiques, servant d’interprète entre la direction des réseaux français et les nombreux publics de la Société […] ».
M. Philippe Hurteau, président d’Editas (conseillers en relations extérieures) annonce à Monsieur Jean Houpert, directeur de l’Extension de l’enseignement de l’Université de Montréal, que la Conférence Internationale pour l’enseignement universitaire des Relations publiques, créée lors du Congrès mondial des Relations publiques de 1961 à Venise, se tiendra à l’Université de Montréal, le 10 novembre 1964. Le délégué général de la conférence est Jean-Marie Van Bol (qui remplace Vincent Devaux), chargé d’enseignement au Centre des Techniques de Diffusion et des Relations publiques à l’université de Louvain. Monsieur Hurteau profite de l’occasion pour féliciter le directeur d’avoir institué un cours de relations publiques et de l’avoir confié à Paul Dumont-Frenette. Notons, au passage, que le président du conseil de la société Editas est M. Leonard L. Knott.
Plus d’un an auparavant, dans un mémo manuscrit daté du 13 janvier 1963, monsieur André Bachand (du Service des relations extérieures de l’Université de Montréal) écrit à Jean Houpert : « Paul Dumont-Frenette, délégué aux relations publiques de Radio-Canada, soumet le projet d’ouvrage sur les RP dont il pourrait tirer un cours d’environ 30 heures. La qualité et le sérieux de l’homme […] pourraient nous fournir l’occasion recherchée d’offrir un cours pour lequel nous avons de nombreuses demandes […] ». NDR : Tout porte à penser que le projet d’ouvrage en question est sensiblement le même que le recueil portant le titre Relations publiques, imprimé en 1973 par la Librairie de l’Université de Montréal (à ne pas confondre avec les Presses de l’Université de Montréal, créées en 1962). Relations publiques-Schéma du cours de relations publiques. (Dépôt légal à la BNQ, 1er trimestre 1973). Notons que le texte du recueil est entièrement dactylographié.
Il fait partie des cinq cours obligatoires du programme avec les cours LING 100 Étude normative du français parlé et écrit; RI 100S Principes de l’administration et de l’organisation; ANIM145 Relations humaines et SOC 102S-1 Éléments de sociologie. Les cours à option ne sont pas encore annoncés dans la brochure de la Direction du service de l’éducation permanente.
Le cours portera encore un sigle et un titre différent à partir de 1974 : REP1101 Initiation aux relations publiques.
Outre Paul Dumont-Frenette, ces auteurs sont : Nicole Blouin, Pierre M. Chaput, Jean Clavel, Paul-André Desrosiers, Michel Dumas, Laurent Duval, Rémy Gagné, Odilon Gagnon, Fernand Kéroack, Placide Labelle, Michel Larose, Fernand A. Leclerc, Roger Leduc et Jean-Marie Poirier.
Le destin des relations publiques (1977) est un livre assez rare puisque même certaines bibliothèques universitaires du Québec ne l’ont pas dans leur collection. Outre les auteurs mentionnés, on y retrouve des textes de Candido Teobaldo de Souza Andrade (Brésil), Francis Dumont (France), Jorge Xifra-Heras (Espagne), Paul Laurent et Fernand Leclerc (Québec), Forbes Leclair (Canada), Robert Lindsay (États-Unis) et Jean-Marie Van Bol (Belgique).
Albert J. Sullivan est sans doute un des premiers à s’être préoccupé d’éthique et de relations publiques. Son essai s’intitule « Responsabilité sociale des relations publiques ». Ron Pearson a écrit un article intitulé « Albert J. Sullivan’s Theory of Public Relations Ethics » dans la revue Public Relations Review, Vol 15, été 1989. Enfin, Albert J. Sullivan est le coauteur, avec Otto Lerbinger, de Information, Influence & Communication; A Reader in Public Relations (1965). Dans un courriel reçu le 24 septembre 2003, Otto Lerbinger écrit : “Al Sullivan was a colleague for many years at what is now the College of Communication at Boston University. I remember Al as a humanist. Although his main assignment at BU was in teaching writing, he also taught courses in "Values". I believe his doctoral dissertation in our School of Education dealt with values. Al served as editor of Bostonia, the university’s magazine, for many years. As you correctly researched, he and I edited a book together and each one of us wrote one article for it. His former students loved him. When I meet alumni they ask about him and remember the encouragement he gave them in writing and, I believe, in how to lead a meaningful life”.
Lucien Matrat est un des pionniers des relations publiques en France et en Europe et membre fondateur de l’Association française des Relations publiques (AFREP) et de la Confédération européenne des Relations publiques (CERP). On lui doit d’avoir écrit et promu la phrase suivante : « Les relations publiques sont la stratégie de la confiance ». Il a passé la plus grande partie de sa carrière professionnelle dans l’industrie pétrolière (Groupe Elf ). Ardent défenseur et promoteur d’une conduite éthique en relations publiques, il rédige et propose son code international de déontologie, adopté à Athènes en 1965 (sous l’égide de la International Public Relations Association-IPRA), mieux connu sous le nom de Code d’Athènes. Selon Alain Modoux (ancien sous-directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO), Matrat se serait inspiré de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (ONU, Paris 1948) pour rédiger ce code. Lucien Matrat meurt à Paris le 14 décembre 1998, quelques jours avant les célébrations du 50e anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Lorenzo A. Blanco enseigne les relations publiques et l’organisation d’événements à la Universidad de Palermo, en Argentine. En 2003, il publiait une « exégèse des relations publiques comme science et art de la modernité ».
Guido de Rossi del Lion Nero est un des pères fondateurs (padri fondatori) des relations publiques en Italie et en Europe. Avec son ami et collègue Edward Bernays, il donne les premiers cours de relations publiques en Italie. Il est également l’un des auteurs du Code d’Athènes avec le Français Lucien Matrat. Monsieur de Rossi del lion Nero meurt en juin 2006, à l’aube de ses 90 ans.
Le bulletin interne « Circuit fermé », de Radio-Canada, souligne dans son édition du 1er novembre 1980 : « […] Paul Dumont-Frenette nous livre […] son testament intellectuel : une vision globale du monde dont la communication est la manifestation de l’intelligence, sinon l’intelligence même. » On peut y lire aussi une citation de l’auteur : « Depuis 22 ans, mes journées ont été remplies par mes tâches à Radio-Canada. À présent, il s’agira d’adapter ces énergies et de les diversifier en plusieurs milieux, tout en restant attaché à ce qui a fait ma vie : la communication. »
Dans un article du Progrès du Golf paru le 6 mai 1966, on peut lire : « La tâche de M. Dumont-Frenette consistera à faire connaître les nombreuses manifestations par lesquelles le Canada s’apprête à fêter ses cent ans d’existence depuis la Confédération de 1867. […] D’autre part, il représentera la Société Radio-Canada au congrès européen des Relations publiques de langue française qui se tiendra à Strasbourg du 6 au 8 mai, et [participera] à des pourparlers organisés à Orléans pour les enseignants en Relations publiques. […] ».
En 1980, la France émet un timbre-poste en hommage à l’Association internationale des Relations publiques, à l’occasion du 25e anniversaire de l’organisme.
Source : http://www.phil-ouest.com/Timbre.php?Nom_timbre=Relations_publiques_1980
Obtenu au Paraguay, le prix El Chasqui de plata prenait la forme symbolique d’une statuette représentant un Chasqui, i.e. un messager chargé de porter des messages aux chefs Incas. (Federacion interamericana de Asociaciones de Relaciones Publicas. Paul Dumont-Frenette mérite ce prix, entre autres, pour son implication au sein de la Conférence internationale pour l’enseignement universitaire des relations publiques.
En 1980-1981, un groupe de membres se dissocie de la SCRP (Québec) et fondent une société concurrente, l’ARQ, l’Association des relationnistes du Québec. Entre 1983 et 1984, des membres de l’ARQ et de la SCRP (Québec) entament des discussions pour fusionner les deux organisations. Pierre de Montigny préside la SCRP (Québec) qui deviendra la Société des relationnistes du Québec (SRQ), puis, en 2004, la Société québécoise des professionnels en relations publiques (SQPRP). Source : http://www.sqprp.ca/La-societe/historique.aspx
L’instauration des Prix Paul-Dumont-Frenette est une initiative de Yves St-Amand, ARP, Fellow SCRP, membre du conseil d’administration de la Société canadienne des relations publiques (Québec) qui sera par la suite président de la Société des relationnistes du Québec (devenue depuis 2004 la Société québécoise des professionnels en relations publiques) et président de la Société canadienne des Relations publiques (national). Les premiers prix sont remis au printemps de 1981, en présence de Paul Dumont-Frenette.
Information sur le Prix Paul-Dumont-Frenette : http://www.sqprp.ca/Reconnaissance-et-excellence/Prix-PDF.aspx