En quête de perfectionnement, Elsa Blais a repris ses études et ne s’est jamais laissée distraire, ou abattre par les obstacles. Elle ne savait pas dès lors qu’elle s’engageait dans un parcours qui se solderait par un baccalauréat. Un véritable engagement, sans faille, envers ses objectifs personnels et sa carrière professionnelle en ligne de mire.
Elsa Blais montre très vite un goût prononcé pour l’aventure et la découverte. Très jeune, elle décide de se lancer dans une immersion anglophone en Ontario. Originaire d’Abitibi-Témiscamingue, elle quitte le pays des aurores boréales, pour rejoindre un collège ontarien pendant un an. « C’était le début de mes aventures », se remémore-t-elle avec enthousiasme. Ce séjour, loin de son milieu d’origine, lui permet non seulement d’améliorer ses compétences linguistiques, mais aussi de s’ouvrir à d’autres réalités culturelles.
Elle décide de poursuivre ses études collégiales en anglais et se passionne pour le milieu des langues, convaincue que la communication humaine serait la clé de son orientation professionnelle. « Je me suis immergée dans les langues et la culture, toujours avec cette idée de créer des ponts entre les individus », explique-t-elle. Elle étudie ce domaine pendant deux ans et poursuit à l’université où elle débute un baccalauréat intégré en études internationales. La Témiscabitibienne se rend compte très rapidement que cette voie ne la comble pas entièrement. « Je voulais vraiment m’investir dans quelque chose de plus concret, qui ait un impact direct sur les personnes. » C’est alors qu’elle opte pour la réadaptation physique. « Cela me demandait de retourner au Cégep et de faire un DEC technique de 3 ans. Je l’ai fait, de 21 à 24 ans, puis j’ai commencé à travailler », explique Elsa, propulsée dans le domaine de la santé, un secteur qui l’attire et qui lui permet de travailler dans la relation directe avec les autres.
« Mes études m’ont ouvert de nombreuses portes »
Elsa se lance rapidement dans la vie active, tout d’abord à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal (IUSMM) Louis-Hippolyte-Lafontaine, puis devient technologue en physiothérapie auprès d'aînées, au centre de jour de la résidence Berthiaume-Du Tremblay en 2016, poste qu’elle occupe toujours. Son implication lui offre une satisfaction professionnelle indéniable et elle souhaite renforcer ses compétences pour mieux comprendre les enjeux de son domaine. En quête de perfectionnement professionnel, elle décide de s’inscrire à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal, le lieu de prédilection pour la formation continue. « Je savais que je voulais continuer dans la santé, c’était une évidence, mais pour aller plus loin, je devais me doter de nouvelles compétences. » C’est un projet de perfectionnement qui devient un projet de baccalauréat. Au cours de neuf années d’études, elle obtient successivement trois certificats, tous orientés vers l’amélioration de la qualité des soins et la gestion du secteur de la santé. D’abord un certificat en santé et sécurité du travail, puis un certificat en santé mentale, et enfin un certificat en gestion des services de santé et des services sociaux.
Ces certificats sont bien plus que de simples étapes académiques vers le baccalauréat pour elle ; ils sont la clef pour accéder à des responsabilités supérieures. « L’idée, ce n’était pas simplement d’avoir un diplôme de grade, mais de m’investir dans un secteur où je pourrais vraiment faire une différence. L’aspect humain, la relation d’aide, c’est ce qui me motive, confie la technologue en physiothérapie, dans un premier temps. Mes études, et notamment le certificat en gestion des services de santé et des services sociaux, m’ont aussi ouvert de nombreuses portes, explique-t-elle ensuite. On m’a proposé d’autres responsabilités et notamment un rôle de cheffe d’équipe. C’est important de le dire, la formation pratique et les diplômes changent une trajectoire professionnelle. »
Les cours en ligne, loin de chez elle
Ce parcours universitaire a coïncidé avec des moments importants de la vie personnelle d’Elsa. Entre cours du soir, fins de semaine la tête plongée dans les bouquins et horaires de travail serrés, sa capacité à s’organiser est mise à l’épreuve. « Durant la dernière année d’étude, je travaillais 4 jours, avec 3 cours au trimestre d’hiver, un cours l’été puis 3 derniers cours à l’automne 2024, énumère Elsa. J’ai adoré aller à l’université, j’adore apprendre, mais j’avais besoin que ce chapitre se termine », conclut-elle, avec un sourire qui en dit long sur le soulagement qu’éprouve la jeune maman lorsque vient le temps d’étudier, notamment grâce à un élément de taille. « Les cours en ligne ont été un véritable atout. J’ai pu étudier à des horaires flexibles, ce qui m’a permis de mieux concilier mes responsabilités professionnelles et familiales. »
Mais ce n’est pas seulement l’organisation qui compte. « Je me suis souvent retrouvée dans des situations où il fallait que je fasse des choix, mais je suis restée concentrée sur l’objectif final », explique la récente bachelière. Malgré tout ce que cela demande, en temps comme en énergie, j’ai tout de même pu consacrer une partie de ce passage de ma vie dans les voyages. » Effectivement, avec les cours à distance, Elsa peut organiser ses journées à sa convenance, peu importe où elle se trouve. « J’ai pu suivre mes cours en ligne, c’est un luxe et un très bel avantage pour pouvoir concilier voyages et études. Je me souviens, j’ai assisté à un cours en ligne en bikini, cocktail à la main. Oui, les cours en ligne permettent ça », assume Elsa.
Poursuivre sa progression professionnelle : un avenir tourné vers la gestion
Terminer ce parcours et obtenir le Graal avec un baccalauréat a été une véritable victoire personnelle. « Ça m’a demandé beaucoup de discipline, mais quand j’ai franchi la ligne d’arrivée, c’était un sentiment incroyable », constate Elsa, avec fierté. Aujourd’hui diplômée, son regard se tourne vers l’avenir avec de nouveaux objectifs professionnels. « Le certificat en gestion des services de santé et des services sociaux m’a donné une nouvelle perspective sur la façon dont ces services sont organisés. Je me vois bien dans un poste de gestionnaire. Ce serait un défi stimulant », explique-t-elle. En effet, son baccalauréat par cumul lui permet d’acquérir, non seulement des compétences techniques, grâce à la pratique, mais aussi une vision plus globale de la gestion et des enjeux organisationnels dans ce secteur.
Désireuse d’aller encore plus loin, elle envisage même de poursuivre avec une maîtrise ou un diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S). « Je réfléchis encore à la direction à prendre, que ce soit en développement organisationnel ou en gestion de la santé publique. Je veux être sûre de choisir un domaine qui correspond à mes intérêts et à mes valeurs. » Elsa voit dans ce cheminement l’opportunité de se préparer aux défis de demain, notamment dans un environnement de santé en constante évolution. « Ce parcours m’a vraiment fait comprendre que l’apprentissage est un processus continu. Si j’ai appris une chose, c’est qu’il n’y a jamais de fin. Il y a toujours de nouvelles connaissances à acquérir », conclut-elle avec un enthousiasme palpable.
Le parcours d’Elsa est une véritable inspiration. Entre ambitions, travail, voyages et études, elle a su maîtriser les turbulences de la vie avec une détermination à toute épreuve. Aujourd’hui, elle se projette dans de nouvelles responsabilités, avec un désir constant d’apprendre et de progresser dans son domaine.
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