Fannie Gebrayel est un exemple frappant de la manière dont la flexibilité offerte par la Faculté de l’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal peut ouvrir des portes insoupçonnées. Elle a su trouver sa voie dans un parcours extrêmement enrichissant, grâce au baccalauréat par cumul.
La vie est une succession de choix. Une sentence à laquelle n’a pas échappé Fannie Gebrayel. Alors en passe de terminer son Cégep, Fannie se retrouve face à un éventail impressionnant de choix pour ses études. Sa passion pour des domaines variés comme le cinéma, les sciences sociales et la psychologie est évidente, mais cela complique ledit choix. « Je n’étais pas capable de choisir ce que je voulais faire plus tard. J’ai considéré faire une technique, mais j’avais aussi en tête d’aller à l’université », raconte la principale intéressée. Les travaux d’équipe et les projets de production qu’elle entreprend dans le cadre de son programme en cinéma et communication au Cégep de Saint-Laurent éveillent en elle un vif intérêt pour les communications. Cependant, elle reste toujours aussi indécise quant à la voie à suivre.
La solution ? Fannie découvre qu’à la Faculté de l’éducation permanente, elle peut approcher le monde des communications sous la forme d’un certificat, une approche qui lui permet de découvrir divers aspects du domaine sans s’engager immédiatement dans un programme de longue durée. Ce choix stratégique s’est avéré payant. « Je ne voulais surtout pas commencer un baccalauréat, puis avoir à changer de voie et donc perdre une année d’études. Je me suis dit qu’un certificat dans le domaine des communications me permettrait de me situer davantage et d’avoir la possibilité de continuer avec un baccalauréat par cumul, explique Fannie qui se souvient à quel point elle a aimé cette démarche. J’ai donc commencé le certificat en communication appliquée, alors offert à l’époque (NDLR, remplacé par le certificat en création et en gestion de contenus) et j’ai trouvé que la variété des cours, du journalisme au marketing en passant par les relations publiques, était vraiment stimulante et pratique », se souvient-elle.
Les cours de relations publiques : une révélation
Galvanisée par ce premier certificat qu’elle termine à l’hiver 2020, Fannie découvre une nouvelle passion : les relations publiques. « J’ai suivi des cours de relations publiques lors de mon premier certificat, ça a vraiment éveillé mon intérêt. J’ai compris que c’était fait pour moi », lance-t-elle avec enthousiasme. Son goût pour la médiation et la précision du langage l’a donc amenée à poursuivre un deuxième certificat en relations publiques. « Je me suis rendu compte, en faisant mes études en relations publiques, à quel point le langage, choisir le bon mot était primordial. » À l’issue de cette deuxième année, son stage dans une agence de relations publiques marque une étape décisive dans sa carrière. Les tâches variées et immersives telles que la refonte de sites web et la rédaction de diverses présentations, qu’elle maîtrise à merveille, l’ont conduit à une offre d’emploi.
Elle poursuit ses études avec son troisième et dernier certificat en rédaction professionnelle à l’automne 2022, tout en occupant un poste de coordonnatrice en relations publiques. « Comme j’ai toujours eu un intérêt pour la rédaction et que je voulais me perfectionner professionnellement, c’est tout naturellement que je me suis dirigée vers la rédaction professionnelle, explique Fannie. Je me suis dit que c’était aussi une bonne façon de me démarquer sur le marché du travail, car aujourd’hui, même dans le monde des communications, les personnes ont de plus en plus de lacunes dans leur façon de parler ou d’écrire. »
Fannie ne tarit pas d’éloges lorsqu’il s’agit de vanter les cours de la FEP. Elle se souvient, entre autres, « d’une chargée de cours extraordinaire » qui l’a époustouflée. « Je n’ai jamais rencontré quelqu’un avec une telle connaissance de la langue française, un tel savoir encyclopédique. Dalila Boukacem connaît toutes les nuances et la pertinence d’utiliser tel ou tel mot. Vraiment impressionnant et tellement instructif. » Fannie a puisé une connaissance qui lui est extrêmement utile dans son métier pour de la rédaction ou de la révision de texte, mais aussi avec ses contemporains, dans la vie de tous les jours. Après deux ans de bons et loyaux services, Fannie décide de quitter son poste en agence et met en place son nouveau projet. En janvier 2023, elle tente l’expérience de travailler à son compte en tant qu’agente d’artistes ou agente de talents, un rôle qui lui permet de gérer l’image et les projets de créateurs et créatrices de contenu, tout en continuant d’utiliser ses compétences en relations publiques et en rédaction.
Le baccalauréat par cumul, bâtir son propre cheminement
L’un des éléments clés de son parcours est le baccalauréat par cumul, qu’elle décrit comme « un excellent choix », avec une grande satisfaction. « Je pense que c’était parfait pour moi d’avoir l’opportunité de bâtir mon propre baccalauréat, de pouvoir le personnaliser », explique-t-elle. Pour Fannie, ce système offre une flexibilité précieuse. « J’aurais pu faire un baccalauréat en communications, mais je trouve que ça m’apporte tellement tous les jours d’avoir une formation aussi diversifiée et adaptée à mes besoins professionnels. »
Bien que le baccalauréat par cumul présente certains défis, Fannie souligne ses avantages indéniables. « La personnalisation du parcours et la possibilité de travailler en même temps qu’étudier sont des atouts majeurs, grâce notamment aux cours de soir et en ligne », affirme-t-elle. Elle recommande vivement cette approche à ceux qui cherchent à combiner passion et profession de manière flexible et adaptée à leurs objectifs. En définitive, le parcours de Fannie illustre comment le sur-mesure peut transformer des incertitudes en succès. Grâce à un baccalauréat par cumul bien pensé et une détermination sans faille, elle a su tracer sa propre voie et s’épanouir dans un domaine qui la passionne véritablement.
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