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Victoria Brodeur

Victoria Brodeur

Victoria Brodeur a très vite décelé sa passion pour le domaine de la justice et s’est mise à étudier en droit dès qu’elle en a eu la possibilité. Plutôt que de se laisser perturber par les aléas de la vie, elle a décidé de faire confiance à la Faculté de l’éducation permanente (FEP) et de suivre sa passion jusqu’au bout.

Certains hésitent, certains renoncent, d’autres se réorientent. Victoria a toujours su qu’elle voulait se diriger vers un domaine en rapport avec les sciences politiques. Cela n’a jamais été une fin en soi, mais son intérêt pour cette discipline a toujours évolué crescendo. Après avoir étudié les sciences humaines (profil questions internationales) au Cégep du Vieux Montréal, la native de Longueuil s’est décidée à poursuivre dans cette voie et d’entreprendre un baccalauréat en relations internationales et droit international à l’UQAM en 2017. Puis, sont arrivées l’année 2020 et les circonstances que tout le monde connaît. Aux études à l’étranger du côté de Glasgow (Écosse), Victoria a été obligée de revenir au Québec et de poursuivre ses études à distance. Elle a obtenu son baccalauréat, malgré la situation compliquée qu’elle a eu du mal à supporter. « Pour la maîtrise, je ne voulais pas continuer à distance. J’avais besoin d’interactions et d’échanges avec les autres. J’ai décidé de prendre une pause. J’étais un peu dépassée et comme je travaillais, parfois jusqu’à trente heures par semaine, en étant aux études à temps plein, j’accumulais beaucoup de stress », explique Victoria, qui décide donc à l’époque de faire une pause et de consacrer son temps au travail dans un centre d’appel bancaire.

Le certificat à la FEP, un excellent tremplin

« Mon emploi m’apportait un certain confort », se souvient-elle. Finalement, après avoir travaillé pendant un an, elle s’est rendu compte que ce n’était pas l’avenir qu’elle souhaitait avoir. La suite est presque facile à deviner : elle a décidé de retourner aux études. « Après mon année de flou, je sentais le besoin de retourner à ce qui me passionnait. La pandémie m’a beaucoup affectée, et le fait de retourner dans une discipline que j’aimais ne pouvait que me faire le plus grand bien. » Victoria a choisi le certificat en coopération et solidarité internationales à la FEP. « À l’époque, je me suis dit que c’était un bon entredeux avant de me replonger dans une maîtrise, pour me rappeler les notions de base et explorer autre chose que je ne connaissais pas encore. » En 2021, elle commence donc son certificat et reprend goût aux études, petit à petit. De plus, elle découvre qu’à la FEP, les cours de son programme sont beaucoup plus axés sur la pratique que sur le théorique, comme elle avait l’habitude lors de son baccalauréat. Autre découverte, la possibilité de garder son emploi et d’étudier en même temps, chose encore impensable quelques mois auparavant. « Lors de ma première session, j’ai eu des cours en présentiel, j’adorais ça, parce qu’il y avait de l’interaction. Ensuite il y a eu une résurgence de la Covid et les cours ont été mis en ligne. Il y avait beaucoup de cours de soir disponibles, donc avec mon emploi c’était tellement pratique. C’était facile de m’organiser », explique Victoria.

Il ne fait aucun doute que la FEP lui a permis d’évoluer et d’en apprendre davantage sur le droit, en coopération et solidarité internationales. « J’ai redécouvert le droit international d’une façon plus précise à la FEP. Je connaissais, mais en surface. Ça m’a donc confirmé que c’était cette branche du droit qui m’intéressait. » Ce passage par la FEP l’a éclairée, elle a réussi à se poser les bonnes questions quant à son orientation. Choisir une carrière plus orientée terrain ? Se diriger vers un champ plus analytique ? Bureaucratique ? Victoria est une passionnée, alors pour elle, faire un choix est toujours draconien. « Ce certificat m’a aidé à plus me focaliser, car je m’intéresse vraiment à tout. Ça m’a permis de me rendre compte que je devais parfois faire un choix un peu plus stratégique. »

Victoria Brodeur« Une expérience d’apprentissage que je n’aurais pas eu ailleurs »

Aujourd’hui, Victoria poursuit sa maîtrise qu’elle a commencée en 2022. Même si le spectre de 2020 est toujours présent, elle va passer sa dernière année à Grenoble (France) à l’Institut d’études politiques, dans le but d’obtenir un double diplôme qui lui donnerait la possibilité d’exercer en France, en Europe ou au Québec. Comme un second souffle insufflé par la FEP. Un tremplin qui a ranimé la passion de Victoria, elle qui n’avait qu’une expérience théorique du droit. « L’approche axée sur le partage, le partage des expériences des étudiants déjà sur le marché du travail, a éveillé mon esprit. Il y avait de nombreux cours où l’on devait monter des projets. Beaucoup plus concret que ce que j’avais fait auparavant, se souvient Victoria. Que ce soit en droit international sur le système des Nations Unies ou sur la protection des droits humains, j’ai trouvé ça tellement utile de savoir comment l’appliquer avec l’expérience de ceux qui avaient vécu et travaillé dans des pays différents, avec des lois différentes. C’était une expérience d’apprentissage que je n’aurais pas eu ailleurs. » Une pandémie, des doutes, une pause, puis une victoire pour Victoria, qui porte bien son nom.

Pour en savoir plus sur le certificat en coopération et solidarité internationales.


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