Au cœur des réalités autochtones et des défis des professionnels et intervenants de la santé, des services sociaux et de l’éducation
Le cours s’inscrit au cœur des recommandations et des appels à l’action présentés dans divers rapports dont ceux de la Commission vérité et réconciliation du Canada, la commission Viens, l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones ainsi que sur les demandes des personnes et des communautés autochtones exprimées, par exemple, à travers les principes de Joyce et de Jordan. Parmi ces demandes et recommandations figure l’importance d’assurer aux Premiers peuples, un accès équitable, sans aucune discrimination, aux soins et aux services de santé. À cela s’ajoute, entre autres, la demande des Autochtones, pour le respect du droit de jouir du meilleur état possible de santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle grâce à une offre de services qui repose sur les bonnes pratiques de sécurisation et de pertinence culturelle.
Les professionnels et les intervenants sont nombreux à souhaiter intervenir selon les bonnes pratiques et en respect des réalités autochtones mais ils soulignent régulièrement un besoin de formation pour bonifier leurs connaissances et compétences quant à l’intervention auprès des personnes et des communautés autochtones. Le cours se veut donc une réponse aux recommandations et aux demandes des Premiers peuples ainsi qu’aux besoins de formation exprimés par les professionnels et les intervenants de la santé et des services sociaux et de l’éducation.
De manière générale, ce cours permet de transposer dans des situations professionnelles des savoirs spécifiques aux structures organisationnelles, à la gouvernance et à l’offre de services de santé et de services sociaux pour les personnes autochtones selon les différents contextes – urbain, rural, communautés, etc. Il permet aussi d’appliquer des habilités d’intervention qui encouragent le pouvoir d’agir des personnes autochtones dans une perspective de santé globale et de respect des traditions et des paradigmes propres aux Autochtones qui permettent la sécurisation culturelle.
Des chargés de cours chevronnés et reconnus
L’enseignement de ce cours unique, repose sur un duo de chargés de cours qui œuvrent depuis plusieurs années auprès des personnes et des communautés autochtones en santé et services sociaux ainsi qu’en éducation. Grâce à la présence d’enseignants autochtone et allochtone ainsi que la participation actives de personnes autochtones de diverses nations, le cours propose des apprentissages uniques et repose sur la reconnaissance de l’égalité des savoirs tel que le suggère, entre autres, l’approche de la double perspective et les bonnes pratiques de décolonisation, réconciliation et autochtonisation (DRA).
Pierre Picard, membre de la nation huronne-wendate, dirige le Groupe de recherche et d’interventions psychosociales en milieu autochtone et possède une maîtrise en sexologie clinique et en approche psychocorporelle. Reconnu pour être un très bon communicateur et un conférencier dynamique, ce spécialiste de l’intervention en matière d’agression sexuelle chez les Premières Nations du Québec a dirigé plusieurs travaux sur les problématiques psychosociales en milieu autochtone et les moyens de guérison tenant compte des différences culturelles et identitaires propres aux Premières Nations.
Quant à Samuel Blain, il cumule plusieurs chapeaux qui font de lui un médecin inspirant et engagé : médecin de famille, chef de service de médecine générale, médecin conseil en santé publique notamment pour le volet traitement des dépendances et ITSSS en milieu autochtone, responsable des équipes de soins de proximité au CIUSSS Mauricie Centre du Québec et professeur adjoint de clinique à la faculté de médecine de l’UdeM. En 2020, il a été honoré par le Collège québécois des médecins de famille qui lui a décerné un prix d’excellence pour sa contribution à la vie communautaire.
La FEP, engagée à faire une différence avec et pour les autochtones
Avec ce nouveau cours en ligne portant sur l’intervention en santé et services sociaux auprès des personnes et des communautés autochtones ainsi que le processus de co-création et toutes les initiatives FEP reposant sur les bonnes pratiques de DRA et la reconnaissance de l’égalité des savoirs, la FEP s’engage à prendre en compte l’héritage autochtone dans ses programmes de façon concrète comme à contribuer à la réconciliation des méthodes d’enseignement en introduisant les réalités et les valeurs des Inuits et des Premières Nations dans plusieurs cours ainsi que des stratégies d’enseignement reposant sur des pédagogies autochtones.
Ce cours figure parmi les initiatives de plan d’action facultaire visant, par exemple, à faciliter l’accès aux études universitaires pour les personnes autochtones, à leur offrir un continuum de services et de soutien et à enrichir le contenu des programmes de la FEP en cohérence avec leurs réalités et leurs valeurs pour permettre aux allochtones de mieux connaitre les réalités et les besoins des personnes et des communautés autochtones comme d’y intervenir selon les bonnes pratiques. Ce plan d’action fait lui-même écho au plan d’action 2020-2023 de l’Université de Montréal, Place aux Premiers Peuples, établi en réponse aux appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
Avec une offre formation tout au long de la vie – certificats, baccalauréats et formation continue – spécialement appropriée pour les infirmières, les travailleurs sociaux, les intervenants et les éducateurs, la faculté de l’éducation permanente continue d’offrir des cours au cœur de l’actualité et des problématiques des milieux professionnels, grâce à ses chargés de cours issus du terrain comme Monsieur Picard et le Docteur Blain. La faculté prévoit même de créer des formations courtes sur-mesure à destination des organisations publiques et privées avec son Centre de perfectionnement.
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