Parler le français est plus qu'un atout sur son CV, c’est une véritable valeur ajoutée pour sa carrière. L’École de français de la Faculté de l’éducation permanente (FEP) le constate au travers de son offre spécifique aux organisations : de plus en plus d’entreprises offrent des cours de francisation à leurs employés, et à raison. Elles ont tout à gagner à offrir des cours de français à leur personnel, que ce soit pour l’optimisation de la performance de leurs activités ou pour la progression de carrière de leurs employés et employées.
Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF) toutes les entreprises de plus de 50 personnes ne sont pas tenues d’appliquer un programme de francisation tant qu’elles démontrent la généralisation de l’utilisation du français dans leurs bureaux. Cependant, pour garantir cet usage généralisé et afin d’attirer les meilleurs talents, offrir des conditions d’apprentissage du français à leur personnel est une condition essentielle de réussite et de qualité de la marque employeur.
Le français, une langue économique incontournable
Avec un marché de 300 millions de personnes, la francophonie jouit d’une vitalité économique certaine dans plusieurs secteurs. Plusieurs fleurons québécois ou francophones de l’industrie culturelle comme le Cirque du Soleil, de l’industrie créative comme Moment Factory ou des jeux-vidéos comme Ubisoft le démontrent d’ailleurs : travailler en français ou de façon bilingue peut s’avérer gagnant. Plusieurs réseaux s’organisent même au sein de la Francophonie, comme le Réseau francophone de l’innovation ou le Réseau des associations professionnelles francophone par exemple.
Selon Biba Fakhouri, vice-doyenne de la FEP et anciennement directrice de l’École de français de la FEP, « l’anglais est certes important dans les affaires, mais le français a une carte à jouer et tient un rôle très important dans l’espace économique francophone. D’ailleurs on observe cette vitalité dans plusieurs secteurs de l’économie et régions du monde, notamment en Afrique, où une bonne partie des échanges commerciaux se font en français. C’est donc un atout indéniable pour les organisations et les personnes qui la composent ».
Une langue, à travers des cultures et au service de la culture d’entreprise
Selon Biba Fakhouri, le français n'est pas seulement une langue économique ou une langue de travail, c'est aussi une langue qui est chargée de références culturelles pour toutes les personnes qui la parlent, que ce soit au Québec ou ailleurs. « C’est cette langue qui façonne notre identité sociétale et qui participe donc à notre épanouissement au sein de la collectivité et bien sûr, des organisations. » précise-t-elle. « C’est d’ailleurs la raison pour laquelle la culture prend une place si importante dans nos cours à l’École de français de la FEP. Nous n’enseignons pas seulement le français en tant que système linguistique et langagier, mais aussi les référents culturels québécois, franco-canadiens et francophones. Les compétences interculturelles sont primordiales pour faire sa place parmi ses collègues, s’intégrer à son entreprise et progresser dans sa carrière. D’où l’importance pour les entreprises de proposer des cours de français qui intègrent ces notions. Par exemple, nous abordons dans un de nos cours comment le temps, concept universel qu'on trouve dans toutes les cultures, est utilisé dans la langue, au niveau de l'histoire, de la géographie, de la sociologie, des sciences aussi donc, également dans les entreprises. »
Un argument pour attirer et retenir les talents
Au Québec, le français s’impose comme la langue du travail, du commerce et des affaires. C’est donc un atout majeur pour quiconque est sur le marché du travail ou en lien avec le marché québécois. Comprendre la culture québécoise ou francophone est nécessaire pour interagir avec ses collègues, gérer ses équipes, faire valoir ses compétences… en un mot, c’est indispensable pour gérer ses projets, établir des liens de qualité et progresser dans sa carrière. Les entreprises ont donc tout intérêt à former leur personnel en français pour améliorer les relations internes, attirer les talents de la Francophonie et bien sûr, les retenir.
C’est donc sur cet aspect professionnel que plusieurs des cours de français de l’École de français de la FEP se concentrent, que ce soit par exemple le cours de français, langue de l’entreprise ou le cours sur la communication en contexte professionnel, donnés à l’École de langues, mais aussi sur mesure pour les entreprises.
« Ce qui caractérise l’École de français de la FEP, au-delà de sa longue tradition de l’enseignement et de la diffusion du français depuis plus de 75 ans, c’est notre expertise et la variété des angles avec lesquels nous abordons l’enseignement du français. Nous enseignons bien sûr les habiletés orales et écrites en français, mais aussi et surtout, le français sur objectifs spécifiques : le français en contexte professionnel ou encore le français pour la santé, le droit ou l’administration. C’est pour cette expertise en particulier que nous sommes reconnus et c’est un vrai avantage pour les entreprises qui veulent former leurs équipes plus particulièrement sur le français de leur secteur d’activité » conclue Biba Fakhouri.
L’École de français de la FEP offre une panoplie de cours de français de niveaux intermédiaires sur mesure pour les organisations publiques et privées, mais aussi un certificat en français langue seconde et des séjours linguistiques.
Pour en savoir plus sur l’École de français de la FEP.
Pour organiser des cours de français dans votre entreprise, contactez Sana Sabouni : sana.sabouni@umontreal.ca