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L’économie sociale et solidaire au service de la relance économique

vélos en cartons fond bleu

En accordant 137 M $ au plan d’action gouvernemental en économie sociale pour la période 2020-2025, le gouvernement québécois montre l’importance accordée à ce chantier. Toute une opportunité de croissance pour les OBNL et coopératives.

La pandémie de la Covid-19 a révélé bien des failles dans notre système économique. On pense à la gestion de la santé, au soin de nos aînés, aux inégalités sociales, mais aussi à l’urgence d’agir face aux changements climatiques et de construire une économie « qui fait du sens ». Ainsi, de nombreuses OBNL et coopératives de citoyens et citoyennes se sont vues propulsées sur le devant de la scène au printemps 2020. Plusieurs projets se sont ainsi déployés comme des réseaux de cyclistes livrant des commissions aux personnes vulnérables, des popotes roulantes, des comités de voisinage et autres communautés de partage. 

Pourquoi un tel succès ? Parce que ces initiatives proposent des solutions justes, souvent pérennes, équitables et écologiques et qu’elles répondent aux besoins concrets des Québécois et des Québécoises.

« La pandémie a montré le besoin criant de donner du sens à notre économie. L’économie sociale, la solidarité et la coopération internationale sont essentielles si l’on veut mettre en place des solutions concrètes, viables et équitables pour notre société et notre environnement », explique Carine Nassif-Gouin, responsable du certificat en coopération et en solidarité internationales de la Faculté de l’éducation permanente.

Ce certificat compte parmi ses chargés de cours des professionnels chevronnés et reconnus du secteur qui œuvrent activement à la refonte de notre système au travers d’OBNL, d’institutions et d’organisations non gouvernementales comme Équiterre ou Oxfam-Québec. En illustrant les cours de cas pratiques, de simulations et de joutes oratoires, ils permettent aux étudiants de mettre en œuvre des solutions concrètes et éprouvées. Le certificat offre une formation sur les problèmes internationaux, mais il permet aussi de se pencher concrètement sur les problématiques locales de coopération et de solidarité que l’on rencontre au Québec grâce, entre autres, à des cours comme celui sur le développement durable et les alternatives appliquées, le cours sur l’économie sociale et solidaire dans le monde ou celui sur les questions autochtones dans le monde.

Si l’économie sociale et solidaire existe depuis plus de 50 ans au Québec, donc depuis bien avant la pandémie, cette dernière a néanmoins marqué un avant et un après. Comme le rappelle Béatrice Alain, directrice générale du Chantier de l’économie sociale dans son article pour La Presse, « chaque jour, la pandémie révèle au grand jour des lacunes du modèle économique du Québec. Qu’on parle de mises à pied, de fermetures d’entreprises, d’appauvrissement et de perte d’autonomie financière de plusieurs communautés ou d’une dépendance trop grande aux marchés mondiaux, le constat est clair : on ne peut plus revenir en arrière ».

Si on ne peut plus revenir en arrière, il convient de repenser collectivement et dès maintenant le rôle de l’économie sociale et solidaire dans la relance économique mais aussi de développer les compétences qui seront utiles pour construire le modèle de demain - un modèle inclusif, équitable et basé sur la coopération. 

Parce que concilier reprise économique et solidarité, c’est possible.

Pour en savoir plus sur le certificat en coopération et solidarité internationales

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