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S’intégrer professionnellement au Québec avec un certificat en communication pour Samanta Penaloza

C’est après un séjour linguistique en 2004 à Montréal que Samanta Penaloza, de retour au Mexique, rêve de vivre de manière permanente au Québec. Près de 20 ans plus tard, cette diplômée de la Faculté de l’éducation permanente (FEP) poursuit une carrière remarquable à Montréal dans le domaine des communications, non pas en espagnol, mais dans un français à en rendre jaloux plus d’un. 

“Ce certificat a changé mon parcours professionnel au Québec, c’était exactement ce qu’il me fallait.” C’est en grande partie grâce à son certificat de relations publiques de la Faculté de l’éducation permanente (FEP) que la carrière en communication de Samanta Penaloza, dans son pays d’accueil, a pu prendre son envol. Après avoir gravi les échelons jusqu’au poste de directrice chez Pilote Groupe-Conseil en seulement 7 ans, cette professionnelle accomplie de la communication met dorénavant son expertise et ses compétences au service de l’Université de Montréal.

Arrivée à Montréal en 2013, Samanta Penaloza quitte alors son Mexique natal avec ses deux valises, un baccalauréat en communication de l’Universidad autonoma del estado de Mexico et sa résidence permanente au Canada.

Son projet d’immigration au Québec a été longuement mûri. “J’ai choisi la voie la plus longue, mais aussi la plus sûre”, explique-t-elle en entrevue. À l’époque, un baccalauréat en communication suffit pour faire une demande de résidence permanente.

C’est lors d’un séjour linguistique en 2004 à Montréal, pour apprendre le français, qu’elle est tombée en amour avec le Québec. À son retour, la jeune femme commence à rêver son avenir dans la langue de Michel Tremblay : elle se fait la promesse de vivre un jour sur le Plateau et décide qu’un diplôme universitaire sera le meilleur passeport pour cet avenir qu’elle veut québécois. À des milliers de kilomètres de l’avenue Mont-Royal, elle suit patiemment son plan en poursuivant ses études au Mexique. En 2007 à la faveur d’un programme d’échanges, elle réussit à passer une année entière à Montréal, la ville de ses rêves. “J’ai étudié pendant deux trimestres en communication à l’Université de Montréal, et j’ai adoré !”, raconte-t-elle, les yeux pétillants de souvenirs. À la fin de cette année montréalaise, Samanta Penaloza retourne au Mexique. Ce n’est cependant qu’un au revoir au Québec. Déterminée, elle compte bien revenir. Pour de bon, la prochaine fois.

Après avoir complété tous les cours nécessaires, soumis son mémoire de fin d’études et obtenu son diplôme de baccalauréat, elle peut enfin commencer les démarches officielles pour faire sa demande de résidence permanente. Certificat de sélection du Québec, examen de la demande par le Canada, visite médicale, vérification des antécédents judiciaires et autres formalités : deux années se sont écoulées quand elle reçoit finalement la bonne nouvelle.

Pendant cette longue attente, elle n’a pas perdu de temps. Elle a animé une émission hebdomadaire pour une radio à Toluca dans la banlieue de Mexico, écouté la quotidienne de Christiane Charette à Radio-Canada et regardé tous les épisodes de la série culte Un gars, une fille avec Guy A. Lepage et Sylvie Léonard. En se maintenant dans une bulle de culture québécoise alors qu’elle vivait au Mexique, Samanta Penaloza a tout fait pour se préparer au grand défi qui l'attendait.

“Le jour où j'ai reçu la réponse positive, j'ai acheté un billet d’avion et je m’envolais pour Montréal deux semaines plus tard.”

Mais, malgré sa résidence permanente et sa préparation intensive, la jeune femme frappe un mur à son arrivée à Montréal. “Je suis allophone, je savais donc que j’allais faire face à un grand défi, car en communication, la matière première pour travailler c’est la langue”, reconnait-elle avant d’ajouter qu’elle pensait pourtant s’être suffisamment préparée. “C’était extrêmement difficile avec un nom d’allophone sur mon CV, un diplôme d’ailleurs, aucune première expérience canadienne et mon accent”, analyse aujourd’hui Mme Penaloza. Après quelques semaines de recherches d’emploi infructueuses, elle se résout à travailler comme serveuse dans un restaurant italien du Plateau, pour payer ses comptes. En parallèle, elle se tourne à nouveau vers l’université pour trouver une solution et est admise à la maîtrise en études hispaniques de l’Université de Montréal.

Ce n’est qu’après avoir complété la première année de sa maîtrise que Samanta Penaloza change de stratégie. Elle réalise qu’elle veut vraiment travailler dans les communications et ne souhaite pas devenir professeur d’espagnol comme les autres étudiants et étudiantes. Né ici, son époux lui explique alors qu’au Québec, on a le droit de se tromper et de recommencer. “Il m’a conseillé de me donner une chance : c’est là que j’ai découvert les certificats de la FEP”, se souvient-elle.

En constatant que les certificats de 1er cycle en communication de la FEP sont conçus spécialement pour les adultes déjà sur le marché du travail, la bachelière en communication interrompt ses études à la maîtrise et débute un certificat en relations publiques. “Ces programmes sont vraiment faits pour préparer les gens au marché du travail d’ici”, souligne Mme Penaloza. Les 10 cours qu’elle a pris pour son certificat lui ont permis de développer sa connaissance du milieu au Québec et son réseau professionnel à Montréal. Elle a même fini par recevoir une offre d’emploi, via Twitter, dans l’agence de relations publiques pour laquelle elle a travaillé pendant sept ans. “C’est une chargée de cours qui nous avait poussés à bâtir une présence professionnelle sur les plateformes des réseaux sociaux”.

Sept ans plus tard, en 2022, ce bon conseil partagé dans un cours de la FEP a encore porté ses fruits. Cette fois-ci, c’est via LinkedIn qu’une nouvelle opportunité de carrière, au service de recrutement et d’admission de l’Université de Montréal, se présente.

Aujourd'hui conseillère en communication mais aussi gestionnaire de service par intérim, Samanta Penaloza a réalisé ses ambitions grâce à la FEP. “J’ai trouvé l’emploi de mes rêves où j’aide des gens qui ont des rêves similaires à celui que j’avais quand j’étais au Mexique”.

Bien qu’elle fasse de nombreux voyages au Mexique et en Colombie dans le cadre de son travail à l’Université de Montréal, Mme Penaloza réside aujourd’hui sur le Plateau où elle a déjà croisé un autre gars du quartier, Guy A. Lepage.

Pour en savoir plus sur le certificat en relations publiques

 

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