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Une étudiante du certificat en journalisme de la FEP raconte Montréal, née d’un rêve

Ce sont des idéaux de solidarité et de générosité qui ont poussé la jeune infirmière Jeanne Mance à s’embarquer à La Rochelle vers la Nouvelle-France en 1642 avec quelques vaillants utopistes.

C’est du moins ainsi que la cinéaste Annabel Loyola interprète la biographie de la fondatrice de l’Hôtel-Dieu, rédigée au 17e siècle. La comédienne Pascale Bussière, qui incarne Jeanne Mance dans le documentaire de 74 minutes, accompagnait la cinéaste à la première mondiale de ce long métrage dans un amphithéâtre du CHUM, le 15 mai. Le film, qui ouvrait le Festival d’histoire de Montréal, est déjà au programme de deux autres rencontres du septième art.

Avec Paul Chomedey de Maisonneuve, Jeanne-Mance formait, selon Guy Fournier qui a rendu hommage à ce film dans sa chronique du Journal de Montréal du 19 mai, « un couple improbable de trentenaires (…) motivé uniquement par le désir de quitter une Europe qu’ils jugent tous les deux corrompue et décadente pour fonder un pays nouveau prônant la fraternité et la dignité pour tous ».

La cinéaste, qui termine un certificat en journalisme à la Faculté de l’éducation permanente de l’UdeM, signe ici la troisième partie d’une trilogie consacrée aux origines de Montréal. Loyola, qui est née à Langres, la ville d’origine de Jeanne-Mance, nous plonge aux racines d’une cité qui a dû renoncer à certaines de ses idées fondatrices. Le sort réservé aux autochtones est notamment venu assombrir sa croissance comme le rapporte l’historien huron Jonathan Lainey.

 

Le documentaire sera à l’affiche de la Cinémathèque québécoise du 27 mai au 2 juin prochain.

Information : https://www.cinematheque.qc.ca/fr/cinema/la-ville-dun-reve/

 

Mathieu-Robert Sauvé

Chargé de cours, Certificat en journalisme

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