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Retrouver la confiance, l’estime de soi et connaître la réussite, comme Élodie Bertrand

Élodie Bertrand

Élodie Bertrand

Partagée entre désir et plaisir, c’est l’esprit torturé qu’elle s’est laissé gagner et tenter par une vie de fête et de liesse. À 25 ans, elle a pris conscience que ce n’était que futilité et s’est prise en main. Aujourd’hui, quelques années plus tard, elle est devenue bachelière. Et a pu fêter ça en tout bien tout honneur.

Pas facile la vie d’artiste. Quitter le cocon familial à dix-huit ans et savoir comment gérer et orienter sa vie ne s’apprend pas dans un fascicule. Troquer la quiétude de Grenville-sur-la-Rouge pour le fracas de Montréal n’a pas non plus aidé Élodie. Perdue dans les méandres et le flux incessant de liesse des rues montréalaises, le brouhaha et les tentations toujours plus grandes, la jeune originaire de l’Outaouais n’a pas vécu l’expérience escomptée. « Pendant le secondaire, au Séminaire Sacré-Cœur à Grenville-sur-la-Rouge, j’étais super créative, j’adorais les arts plastiques. Je voulais devenir artiste. Le dessin et la peinture étaient mes grandes passions », se souvient Élodie. C’est avec un avenir tout tracé, pensait-elle à l’époque, qu’elle a pris la décision de poursuivre ses études collégiales au Cégep Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. Après une première année tumultueuse en arts plastiques, les soirées de fête montréalaises ont eu raison de l’étudiante qui s’est laissé abandonner à ses plaisirs plutôt qu’à ses désirs.

Le renouveau

Pour se relancer, elle décide de faire un programme de bénévolat où l’on apprend à parler l’anglais pendant neuf mois, dans trois provinces : Québec, Ontario et Colombie-Britannique. Malgré ce plein d’expérience revigorant, elle est malheureusement retombée dans ses travers à son retour à Montréal. Heureusement, Élodie ne s’est pas découragée et a persisté dans la voie des études. « Je me suis inscrite au Cégep du Vieux Montréal, en travail social. J’arrivais à jongler entre les études et les sorties. Pendant ces études, j’ai fait un stage avec les jeunes en décrochage scolaire et les jeunes filles-mères. J’ai beaucoup aimé intervenir auprès de cette population. » Une véritable révélation pour Élodie qui a décidé, à vingt-cinq ans, de s’inscrire au Cégep de l’Assomption en techniques juridiques. « Je voulais devenir assistante juridique. Ça a duré un an et demi, et pendant cette expérience, j’ai vu comment les victimes étaient traitées dans le système judiciaire et comment on pouvait les assister, comment intervenir auprès d’elles. »

Elle a donc activement cherché des programmes en lien avec ce thème. « J’ai fait des recherches pendant quelques mois et je suis tombé sur les programmes de la Faculté de l’éducation (FEP) qui m’intéressaient énormément. J’ai été attirée par la victimologie et j’ai découvert que je pouvais faire un baccalauréat par cumul. J’ai donc opté pour la FEP et j’ai commencé par un certificat en criminologie, ensuite j’ai eu mon certificat en victimologie, et j’ai terminé avec un certificat en sexualité », explique Élodie. Quatre années de sacrifice entre 2019 et aujourd’hui, où les études étaient sa priorité. Ses sorties incessantes et ses multiples tentations ont pris la poudre d’escampette. « Je me suis découvert une véritable passion pour l’intervention auprès des victimes, comment aider les personnes, comment guérir les traumatismes… En plus j’ai pu avancer dans mon parcours d’étudiante avec une formation sur mesure, grâce au bac par cumul. »

S’épanouir avec la FEP

Chacun sa traversée du désert. La route a été longue pour Élodie, mais elle a su puiser dans ses ressources et trouver l’oasis qui lui a permis de surmonter les épreuves. Sa réussite à la FEP l’a changé en tant qu’individu. « La Élodie que j’étais il y a cinq ans n’est plus la même aujourd’hui. Je doutais beaucoup de moi, j’avais beaucoup de difficulté avec mon estime de soi. La FEP m’a rendue plus confiante et j’ai développé des forces que je ne pensais pas avoir, surtout en autonomie et en discipline. »

Avec la FEP, Élodie s’est épanouie. Elle a trouvé sa voie. Elle a réalisé ses ambitions. Grâce à son excellent parcours, elle a même été récipiendaire du prix du doyen 2023. « À la FEP, les chargées et chargés de cours partagent beaucoup leur expérience. On n’apprend pas seulement que ce qu’on lit dans les livres. Grâce à cet enseignement, on est réellement prêt à intervenir auprès d’êtres humains. Une personne qui veut reprendre confiance en elle doit y aller sans hésiter. Le corps enseignant et la flexibilité qu’offre la FEP sont tout simplement fantastiques. Et puis on rencontre des gens très expérimentés qui partagent leur ressenti et tout ce qu’ils ont appris », se satisfait la bachelière. À l’issue de ses études, elle a trouvé un emploi en œuvrant pour l’Armée du Salut, avec des hommes en situation d’itinérance et a pu mettre en pratique tout ce qu’elle a appris à la FEP. Son futur est désormais tout tracé. Elle est bel et bien devenue artiste dans un sens. Elle est l’artisane du bien-être des autres.

Le futur professionnel idéal pour Élodie ? S’épanouir dans une école secondaire, avec les jeunes. « La jeunesse est notre futur. On se doit de la soutenir et l’accompagner dans ses choix. J’aimerais contribuer à cela. » Souhait exaucé ! Son expérience et son baccalauréat lui ont permis de signer un contrat en qualité d’intervenante psychosociale pour des jeunes du secondaire en échec scolaire. Le travail et l’abnégation paient toujours.

Pour en savoir plus sur le certificat en criminologie, le certificat en victimologie, le certificat en sexualité et le baccalauréat par cumul.

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