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Aïcha Diallo ou l’art de la parole publique : portrait d’une diplômée FEP passionnée de communication

femme journaliste communication guinee

Dans le but de faire rayonner les productions journalistiques de ses étudiantes et étudiants, la Faculté de l’éducation permanente (FEP) a mandaté l’un d’entre eux, Alexis Lapointe, pour rédiger le portrait d’Aïcha Diallo, détentrice de quatre certificats de la FEP et diplômée d’un baccalauréat par cumul. Il nous livre le portrait d’une diplômée inspirante qui rêvait depuis l’enfance de devenir journaliste et qui a réalisé son rêve grâce à la FEP.

Communicatrice d’exception, Aïcha Diallo se distingue à la fois par ses engagements multiples et sa voix unique. D’une part, elle donne vie à son sens de l’innovation par différents mandats dans le domaine publicitaire. De l’autre, elle poursuit des projets journalistiques qui prennent chaque fois bien leur place sur la scène médiatique. Autant de réalisations qui s’inscrivent à la suite de son parcours universitaire à la FEP. Cet horizon, elle continue de l’ouvrir avec audace à Montréal.

« Je tiens à ce que le respect, l’ouverture que je valorise dans mon travail aient en premier lieu place dans ma propre vie, dit Aïcha. C’est cette philosophie qui guide aujourd’hui mes choix de carrière. »

Conversation inspirante à souhait, par un éclatant soleil d’automne. À la terrasse d’un café de Ville Saint-Laurent, j’écoute celle que j’ai connue il y a deux ans comme collègue de classe dans le cadre du certificat en journalisme à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal.

« Je refuse d’avoir à choisir entre faire du journalisme et avoir une vie, lance-t-elle. Alors, j’utilise mes acquis pour tracer mon propre chemin. »

Spontanément, ses premiers mandats l’ont amenée vers le domaine publicitaire. Grâce à ses compétences et à ses aptitudes à la création, elle occupe différentes fonctions avec l’agence Taxi. « C’est un domaine qui est en train de se redéfinir, dit celle qui poursuit son parcours avec l’agence Rethink. Je travaille avec une équipe soucieuse de repenser l’éthique sociale de la publicité. »

Une orientation qui lui vient de son cursus académique. Un certificat en publicité et communication créative, puis un certificat en relations publiques et un certificat en communication appliquée; c’est ce triptyque universitaire qui allait lui permettre d’obtenir son baccalauréat par cumul, avant de décrocher un quatrième certificat, c’est-à-dire celui de journalisme. Cette combinaison, elle en fait maintenant la pierre angulaire d’un parcours professionnel qui dépasse les frontières traditionnelles de la communication.

Voix médiatique

Aïcha collabore chaque semaine à l’émission Chad Damord à CIBL. Économie locale ou mouvements sociaux, vulgarisations d’études scientifiques ou d’enjeux écologiques, les thématiques qu’elle aborde se révèlent à la fois actuelles et originales. « Comme journalistes, on peut mettre notre rigueur à profit de différents contextes médiatiques, dit-elle. J’aime la liberté que m’offre cette tribune. »

Autre production journalistique et particulièrement remarquable, un reportage récemment paru en ligne dans le cadre de la série Vivre tous ensemble de Savoir Médias. Aïcha y met en lumière le rôle de l’immigration guinéenne dans la vie québécoise. À partir de sa propre histoire familiale et d’entrevues, elle fait à la fois de ce court documentaire un témoignage éclairant et un hommage à Montréal.

La Guinée avec Aïcha Diallo, Savoir Média : Lien vers le reportage.

Premières amours

Pour Aïcha, le choix du journalisme est loin d’être anodin. « Quand j’étais toute petite, mon rêve était d’être journaliste, confie celle qui est née dans le quartier de Côte-des-Neiges. À mes yeux, les journalistes étaient des héros. »

À l’aise avec le public, elle cumule depuis plusieurs années les expériences d’animation. Avant de prendre part à l’émission de Chad Damord, elle a entre autres été coanimatrice de l’émission Montréal Underground à CIBL. « J’avais carte blanche, raconte-t-elle. J’ai couvert beaucoup d’événements, parfois dans la scène hip hop mais aussi des spectacles d’humoristes comme Eddy King ou Sugar Sammy. »

Un déclic allait survenir lors de la mise en place d’une campagne publicitaire de sensibilisation aux méfaits de l’alcool dans les communautés inuites à Kuujjuak, Inukjjuak et Puvirnituq en 2017. « Quand je suis revenue du Nunavik, je me suis dit que j’avais vraiment envie de raconter l’histoire de ces gens-là, raconte Aïcha. Une semaine plus tard, je me suis inscrite au certificat en journalisme à l’Université de Montréal. »

Un complément à sa trajectoire en communication. « La pub, c’est l’art de faire passer un message efficacement, souligne-t-elle. En journalisme, je l’utilise pour faire comprendre le pourquoi du comment et le comment du pourquoi. »

Selon Aïcha, les nouveaux modes de travail numériques dans les médias de même que les relations aux réseaux sociaux réservent beaucoup d’occasions et il appartient à la relève de les saisir. « C’est un bon moment pour innover et c’est aussi pour cela que je reviens à mes premières amours, dit-elle. Il y a de belles choses qui se passent, j’ai envie de participer à ce nouvel essor en communication. »

Pour en savoir plus sur les programmes en communication de la FEP

lexis Lapointe est diplômé du Certificat en journalisme et du Certificat en rédaction professionnelle de la Faculté de l’éducation permanente. Il détient un Baccalauréat ès arts de l’Université de Montréal.